Un photographe saisit pendant 20 ans les différentes facettes de la bibliothèque publique américaine

  • Re-création d'Une bibliothèque Construite par les Anciens Esclaves DANS Allensworth, Californie (1995).jpg

    La bibliothèque de Tulare, en Californie, dont l'unique pièce a été construire par d'anciens escalves (Robert Daweson/Courtesy of Princeton Architectural Press)
  • Près de 20 ans ont été nécessaires au photographe américain Robert Dawson pour dresser le portait de La Bibliothèque publique des Etats-Unis.

    The National Library Week (la Semaine nationale de la bibliothèque) s'est ouverte dimanche dernier aux États-Unis. Juste à temps pour son lancement, le photographe Robert Dawson publie The Public Library, un ouvrage rassemblant les clichés de bibliothèques publiques saisies à travers le pays durant près 20 ans.

    Éclairées par les essais, les poèmes ou les lettres d'auteurs célèbres, tels qu'Ann Patchett ou Isaac Asimov, les petites comme les plus majestueuses bibliothèques publiques américaines témoignent dans ce livre de leur diversité architecturale, mais aussi de celle des communautés qu'elles accueillent.

    Une des rares institutions non religieuses et non commerciales

    Depuis la monumentale salle de lecture de la Bibliothèque publique de New York à celle de Tulare, en Californie, composée d'une seule pièce construite par d'anciens esclaves, en passant par la première petite bibliothèque gratuite d'Hudson, dans le Wisconsin, l'ouvrage de Robert Dawson constitue l'enquête photographique la plus complète jamais publiée sur les bibliothèques américaines.

    Pour certains, ces établissements constituent une espèce en voie de disparition. Une fausse croyance que l'American Library Association tente de démentir, arguant au contraire en préface que, s'agissant de l'une des rares institutions non religieuses et non commerciales où les gens peuvent se rassembler, les bibliothèques sont aujourd'hui plus utilisées que jamais.

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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