Newswhip : quand Twitter et Facebook prennent la place du rédacteur en chef

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  • Est-il possible d’échapper à la présentation traditionnelle de l’information ? Pour la société Newswhip, la réponse est oui. Cet agrégateur présente l’actualité non pas par rubriques (international, politique, social, sport…) mais par popularité sur les réseaux sociaux. La « Une » du jour propose ainsi un article consacré aux 100 000 euros qu’aurait touchés Dominique de Villepin pour une journée de travail au Quay d’Orsay, suivi de la vidéo des inconnus qui s’embrassent pour la première fois, suivie elle-même d’un portrait d’Anne Hidalgo…

    Chaque article est accompagné de son indice de popularité (nombre de Tweets et de recommandations sur Facebook). Selon Newswhip, ce classement obéit à un principe de « vélocité sociale » généré par « le milliard d’utilisateurs de Facebook et Twitter ».

    250 000 articles par jour

    A l’usage, l’agrégateur présente au moins un intérêt : détecter les centres d’intérêt informationnels des internautes. Mais Newswhip propose également de filtrer l’information par zones géographiques (une quinzaine de pays) ou par sujets. Selon Newswhip, 250 000 articles sont agrégés quotidiennement dans une demi douzaine de langues (anglais, français, espagnol…)

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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