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Suivre, découvrir et analyser le corpus scientifique avec Scopus et SciVal

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    Pour faciliter le suivi, Scopus autorise classiquement toutes les questions booléennes et l'outil garantit le lien entre l’auteur et son affiliation pour chaque article. (DR)
  • Scopus d’Elsevier couple la couverture la plus large des revues et des actes de conférence, et désormais des eBooks, avec des fonctions d'analyse avancées, solution complétée par SciVal, outil d’aide à la décision pour valoriser les institutions et optimiser la recherche scientifique.

    PUBLI-INFO. Parce que la recherche évolue toujours plus vite, il est essentiel pour le chercheur d’être à jour, il doit être en mesure de découvrir de nouveaux domaines, d’autres chercheurs, des revues émergentes ou des pistes de nouvelles collaborations. Dans un autre registre, la production d'articles est un critère d’évaluation majeur de la recherche – même s’il ne s’agit que d’un indice parmi d’autres, le suivi et l'analyse des publications sont donc devenus essentiels. Tout comme une meilleure identification des forces et faiblesses de chaque institution à partir de l’analyse des productions.

    Pour répondre à ces problématiques, Elsevier propose un ensemble de solutions et de services parmi lesquels Scopus et SciVal ont une place essentielle. Plus spécialement destiné à l’activité de recherche, la base de de données de résumés et de citations Scopus inclut 55 millions d’articles scientifiques édités par 5000 éditeurs, « contenu équilibré entre les grands domaines, sciences dures, SHS et santé comme au niveau géographique», précise Anne-Catherine Rota, Responsable du développement des solutions Research Intelligence chez Elsevier. Le contenu s’est également largement enrichi d'autres productions scientifiques et compte aujourd'hui 6,5 millions d’actes de conférences et 50 000 eBooks, « un chiffre qui montera à 75 000 fin 2015, dont la moitié en SHS », ajoute Rota.

    En complément des indicateurs proposés dans Scopus, SciVal est dédié à l’analyse. Cet outil s’adresse en priorité au management des institutions, notamment pour des objectifs de suivi des travaux de recherche, de valorisation et de prospective. Il propose en standard une vingtaine d’indicateurs clés facilitant l’évaluation et la comparaison avec les autres institutions en fonction du niveau de granularité de son choix. Des services d’analyse sur mesure sont proposés en complément.

    Bien identifier les auteurs

    Pour faciliter le suivi, Scopus autorise classiquement toutes les questions booléennes et l'outil garantit le lien entre l’auteur et son affiliation pour chaque article. Au-delà de la recherche par mots-clefs, Scopus propose des possibilités de recherche par auteur grâce à l’existence des profils d’auteurs préconstitués. Afin d’accroître la fiabilité des profils d’auteurs, Elsevier soutient le projet Orcid (http://orcid.org/) qui vise à attribuer un identifiant unique à chaque chercheur pour faciliter le repérage de l’auteur. L’outil donne accès à l’ensemble des citations depuis 1970. Il permet par exemple d’identifier les auteurs les plus prolifiques sur un domaine.

    Rassembler les publications d’une institution

    Pour de nombreux services de documentation ou de bibliothèques, la veille en général et l'identification des papiers produits par sa propre institution demeure un challenge, notamment en France avec l’existence des tutelles multiples des laboratoires : en France, les signatures peuvent comporter jusqu’à cinq tutelles, voire plus. "Certains chercheurs de l’Université libre de Bruxelles signent leur publication avec la traduction anglaise Free University of Brussels, ou en inscrivant ULB-VUB. La Vrije Universiteit Brussel (VUB), pendant néerlandophone de l’ULB, étant une université à part entière, différente de la nôtre, cela ne facilite pas le rattachement d’une publication à une université», décrit Cécile Gass, qui travaille à la nécessaire amélioration de la qualité des métadonnées, au sein des Archives et Bibliothèques de l'Université libre de Bruxelles. L’existence des profils d’affiliation préconstitués et la possibilité d’interroger Scopus sur chaque élément descriptif des affiliations indiquées par le chercheur sont cruciales pour rassembler l’ensemble des publications d’une institution. La récupération en temps réel de ces articles pour les verser dans les fonds documentaires reste aussi une tâche compliquée. C’est encore une fois pour une question d'identification. « Les auteurs travaillent souvent pour plusieurs institutions. Il existe des partenariats de toute forme. Ils ne signent pas forcément avec les coordonnées de toutes les institutions. Nous sommes par exemple parfois obligés de passer par l'adresse géographique pour établir le lien avec l’ULB dans Scopus… et découvrir ainsi des publications de l’ULB qui ne sont pas encore rattachées à notre profil", explique Cécile Gass. Les possibilités d’export et la mise à disposition d’API (Application programming interfaces) pour faciliter le versement des métadonnées dans les fonds des institutions sont donc essentielles.

    Pondérer les indicateurs

    Pour l'analyse, Scopus propose des indicateurs clés pour les revues, dont l’IPP, Impact Per Publication, critère d'évaluation de base reflétant les citations des publications dans d’autres papiers. Pour aller plus loin, Elsevier met à disposition deux autres indicateurs produits par des organismes indépendants :

    • le SNIP, Sourced Normalized Impact per Paper ;
    • le SJR, SCImago Journal Rank.

    Le premier indicateur pondère les différences de comportement selon les disciplines. « On n’observe évidemment pas les mêmes comportements de citations en physique nucléaire ou en sociologie », illustre Anne-Catherine Rota. Le second pondère la valorisation des citations proportionnellement au prestige de la revue où l’on est cité. Ces indicateurs servent notamment à valoriser les résultats d'une institution. « Tous les professionnels s’accordent à trouver les classements internationaux, les ranking, imparfaits. Ils survalorisent parfois certaines grandes institutions. Mais ils restent tout de même largement utilisés », note Cécile Gass. Par ailleurs, l’outil dispose également de fonctions de comparaison entre les revues, « ce qui permet d’identifier rapidement celles qui prennent de l’importance ; et les indicateurs pondérés générés par Scopus établissent d'autres classements également pertinents qui rétablissent un peu la réalité », ajoute Anne-Catherine Rota.

    Détecter des collaborations

    Plus destiné aux équipes de direction, SciVal propose des tableaux de bord et des fonctions d’analyse poussées. « Ces derniers facilitent la valorisation de l’activité », souligne Anne-Catherine Rota. Le reporting dispose de fonctions standard pour visualiser les thématiques clés d’une institution, y compris plurisciplinaires. Il automatise le suivi d’un pays, d’une institution, d’un groupe d’institutions, d’un chercheur, d’une équipe ou encore d’une UMR (Unité mixte de recherche). 230 pays et 4600 institutions sont prédéfinis, auxquels on peut ajouter les entités de son choix, directement en ligne, avec le niveau de granularité de son choix. Cette personnalisation passe par une interface graphique. Une possibilité qui autorise la prise en compte de changements réglementaires ou structurels dans le fonctionnement de la recherche comme les communautés d'universités et établissements. Toutes ces fonctions facilitent le positionnent de l’institution par rapport aux autres et l’identification des tendances de fond.

    Intégrer dans l’existant

    Tout un ensemble d’API sont mises à disposition à partir de Scopus et bientôt SciVal. L’intégration technique de ces composants autorise l’utilisation de ces fonctions à partir des portails documentaires déjà en place dans les institutions. L’utilisation de ces API permet également de développer des fonctions supplémentaires.


    Contact

    Anne-Catherine Rota, Responsable du développement des solutions Research Intelligence chez Elsevier Science & Technology : a.rota@elsevier.com

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