Gallica se refait une beauté grâce à ses utilisateurs

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    Présentation de documents issus de Gallica (gallica.bnf.fr)
  • La bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France propose une nouvelle interface et de nouveaux outils. Les "Gallicanautes" ont pu la tester pendant plusieurs mois et faire part de leurs suggestions.

    Dix huit ans après son lancement, Gallica s'offre un bain de jouvence. La nouvelle version lancée le mois dernier propose une interface revue de fond en comble qui fait la part belle aux collections.

    Un nouveau visualiseur de documents et de nouveaux modes d'affichage sont mis à disposition des internautes. De nouveaux types de documents font également leur entrée : objets en trois dimensions, vidéos... Sa lecture est désormais optimisée pour les tablettes.

    Béta-testeurs

    Les usagers de Gallica ont été directement impliqués dans la conception du nouveau site : "ainsi les Gallicanautes, qui contribuent activement à la diffusion de ses documents sur le web, ont-ils joué un rôle dans la refonte du site" précise Gallica. Ils ont pu notamment tester la nouvelle version pendant plusieurs mois sur la plateforme Gallica Labs. Leurs suggestions ont été prises en considération pour améliorer certaines fonctionnalités.

    Gallica héberge à ce jour plus de 3 millions de documents en accès gratuit : 1,5 millions fascicules de presse, 800 000 images, 90 000 cartes, 60 000 manuscrits, 40 000 partitions musicales... En 2014, 14 millions de visites ont été enregistrées. La page Facebook compte près de 100 000 abonnés et son compte Twitter affiche plus de 35 000 suiveurs.

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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