En quelques années, la RPA (Robotic Process Automation) s'est imposée dans les débats mais plus rarement dans les entreprises. "A l'échelle mondiale, environ 10 % des entreprises ont déployé une RPA composée de plus de 50 robots" explique Armand Angeli, Président du Groupe CSP/RPA/Automatisation Intelligente, DFCG. "La RPA permet de boucher les trous dans la raquette lorsqu'il y a des dysfonctionnements applicatifs. Quand les robots sont intelligents, ils peuvent lier des documents entre eux. Mais quand la RPA est bête et méchante, il y a peu de retour sur investissement".
Dans le domaine de la comptabilité, "la RPA permet par exemple d'effectuer certaines opérations liées à l'encaissement" explique Carlos Mauricio (Etam, et précédemment directeur du CSP COMPTABLE).
Pour Lila Benhammou, directrice générale de Humans4help, "un taux de 80 % de l'offre RPA peut être qualifiée de basique et destinée à réaliser du copier-coller. On trouve ensuite de la RPA plus performante avec des fonctionnalités de reconnaissance optique de carcatères par exemple. Et dans 5 % des cas, on peut parler de RPA cognitive pouvant procéder à du machine learning. Pour être parfaitement efficace, une RPA doit s'appuyer sur une parfaite compréhension des process".