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Faire de la bibliothèque le symbole fort d’une collectivité et d’une politique

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    Bibliothèque
    Et si la solution résidait dans un nouveau modèle d’établissement mutualisé, réunissant par exemple un cinéma ou un théâtre, un restaurant ou un salon de thé, une bibliothèque et autres ?
  • Connecter les élus et les décideurs aux usagers/citoyens, permettre de les rassembler et de les faire rêver, être un symbole de fierté et d’appartenance, contribuer au rayonnement de la commune et même devenir l’outil de la lutte contre la fracture territoriale, tel doit être désormais le rôle de la bibliothèque. 

    La crise sanitaire a créé une effervescence dans le milieu des bibliothèques et remis en questions un certain nombre de choses, notamment en ce qui concerne la transition vers les abonnements numériques et l’accès à distance. Avec le Covid-19 et les fermetures généralisées, les bibliothèques qui n’étaient pas encore équipées en électronique ont certainement changé leur vision et leur façon d’aborder les choses. Á plus forte raison, aujourd’hui, à l’heure où s’annoncent de nouvelles restrictions en matière d’accueil du public (port du masque, distanciation sociale, etc.). 

    Se fondre dans le moule du “e-commerce”

    Sans compter que les bibliothèques doivent suivre les évolutions sociétales et s’adapter aux habitudes de consommation des publics. Le e-commerce notamment, qui est désormais devenu une habitude pour la plupart des usagers, a radicalement changé notre façon de consommer. 40 millions de français achètent aujourd’hui sur Internet, soit 78% des internautes (source : Médiamétrie). Et 16,3 millions de français effectuent désormais des achats depuis leur smartphone. Des chiffres en constante évolution. Il est par ailleurs à noter que sur les 103,4 milliards d’euros d’achats effectués en ligne en 2019 (source FEVAD), 44% étaient consacrés à l’achat de produits et 56% à l’achat de services. La bibliothèque n’a donc d’autre choix que de s’adapter à cette réalité. Et même si ses offres et services sont gratuits, ils doivent être accessibles en ligne et en mobilité, avec une expérience utilisateur optimale pour susciter l’adhésion des usagers et les inciter à revenir. C’est justement ce que propose Syracuse avec son portail nouvelle génération entièrement customisable et son app “Ma mobithèque” (iOS/Android) permettant aux usagers de retrouver les services de la bibliothèque sur leur smartphone. 

    S’adosser à une solide infrastructure cloud

    L’essor des services numériques et de la consultation massive en ligne constituent toutefois un nouveau défi pour le responsable informatique de la ville ou de la bibliothèque. Car les infrastructures cloud et le réseau doivent évidemment être à la hauteur pour soutenir ce nouveau positionnement, mais aussi soigner et maintenir cette fameuse expérience utilisateur. Une question sur laquelle les élus ne peuvent plus faire l’impasse, sous peine de ringardiser l’offre de leur bibliothèque et de décevoir les usagers. Á cela s’ajoutent également des questions autour de l'aménagement des horaires d’ouverture (sont-ils calés sur le rythme de vie de la commune et de sa population ?), du renouvellement du matériel informatique mis à disposition des visiteurs (là encore, c’est l’image de la commune qui est en jeu) et de l’ouverture de la bibliothèque à des partenaires ou des évènements extérieurs. 

    Gratuit ou payant ?

    Se pose également la question de la gratuité de l’inscription. L’érosion de la fréquentation motive souvent le choix de la gratuité. Sauf que l’effet gratuité est aussi susceptible de s’user à long terme. Certaines bibliothèques ont, en effet, déploré une baisse de leurs usagers passé la mise en place de la gratuité, sans parvenir à cerner précisément la raison de cette situation. Atténuation d’un effet de mode ? Changement dans l’offre de services ? Réduction ou insuffisance des horaires ? Carences des professionnels des bibliothèques en matière de communication? Moralité : il ne faut pas voir la gratuité comme la seule solution miracle face à la baisse de la demande des publics. Il convient, en revanche, de l’envisager au sein d’un projet de refonte global où l’offre de services et la manière de communiquer auprès du public sont redéfinies.

    Mettre la data au service des élus

    Il existe aussi actuellement dans les bibliothèques un important découplage entre le nombre de visiteurs et le nombre d’emprunteurs. Les premiers étant généralement plus nombreux que les seconds. Sans parler des usagers qui utilisent la carte d’un membre de la famille pour emprunter des ouvrages, alors qu’ils ne sont eux-mêmes pas inscrits. Et les visiteurs du portail de la bibliothèque, combien sont-ils et qui sont-ils ? Viennent-ils, eux aussi, régulièrement sur place ? Á quelle heure ? Quel jour ? Si oui, que font-ils sur site ? Sont-ils inscrits à d’autres services ou associations de la ville ? Savoir si la bibliothèque joue son rôle social et culturel ne peut pas se faire sans indicateur fiable...

    Des statistiques complètes sur la vie de la bibliothèque

    Syracuse permet en standard de disposer de nombreuses statistiques et est même voué à devenir le tableau de bord du professionnel. Plusieurs fonctionnalités d’édition de rapports, s’avèrent très utiles pour améliorer la visibilité du site sur le web et disposer d’une analyse fine de la fréquentation du portail : audience du site, consultation et téléchargement de documents diffusés au travers de l’afficheur Syracuse, Recherches (volume, termes et facettes utilisés), Ressources en ligne (utilisation des ressources numériques externes) etc. Pour chaque rapport, il est bien entendu possible de préciser la période à analyser et de la comparer avec d’autres. Sans compter qu’à cela s’ajoutent d’autres indicateurs étendant le périmètre d’analyse aux acquisitions, aux fonds, à la fréquentation, aux notifications pour retards, aux réservations, aux prêts, aux retours, aux titres de périodiques, jusqu’aux usagers.

    Pour lire l'intégralité de cet article, nous invitons à télécharger le livre blanc "La bibliothèque de demain : son impact sur les usagers, les élus et les professionnels" édité par Archimed.

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    Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".
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