Publicité

La lettre recommandée électronique séduit les décideurs

  • Les dirigeants sont de plus en plus nombreux à utiliser la lettre recommandée électronique dans le cadre de leur activité. 

    En quatre ans, la proportion de dirigeants et de cadres dirigeants français ayant déjà envoyé une lettre recommandée électronique (LRE) a augmenté de 18 points. En 2016, seulement un quart d'entre eux avait eu recours à la LRE ; en 2020, ce taux est estimé à 43 %.

    Cette progression s'explique notamment par le niveau de sécurité désormais atteint par les lettres recommandées électroniques. "Deux tiers des professionnels interrogés estiment qu’internet reste une alternative sécurisée pour l’envoi de lettre recommandée. Le niveau de confiance associé à ce mode d’envoi est plus marqué chez les professionnels qui en ont déjà fait l’usage" souligne une enquête menée par l'Ifop pour le compte de la société Quadient France. La confiance accordée à la LRE est particulièrement marquée dans les entreprises de plus de 500 salariés.

    Valeur juridique

    La confiance accordée à la lettre recommandée dématérialisée  suit également une courbe ascendante. Seulement 28 % des personnes interrogées continuent à croire que le papier a une valeur juridique supérieure à celle du format numérique.

    Pour autant, les professionnels qui ont répondu à ce sondage indiquent que la LRE continue de susciter des interrogations notamment en matière de sécurité des données. "Ainsi, 65% des professionnels pensent qu’en utilisant ce mode de communication, les informations peuvent être piratées et plus d’un répondant sur deux estime que la lettre recommandée par voie postale est plus sécurisée (56%)" expliquent les auteurs de l'enquête.

    L'enquête de l'Ifop pour le compte de Quadient France a été menée auprès d'un échantillon de 502 personnes, représentatif des dirigeants et cadres dirigeants d'entreprises situés en France. Le sondage a été effectué en ligne, du 27 février au 5 mars 2020, selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.
    Publicité

    2025-Catalogue Dématérialisation-Serda Formation