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Tout commence début 2010, lorsque la jeune femme s’oriente, sur les conseils de l’un de ses professeurs, vers une licence spécialisée en droit des affaires à Toulouse. "J’ai mis un pied dans ce domaine lors d’un stage au sein du cabinet de conseil Fiducial", explique-t-elle.
Toujours dans la Ville rose, à l’Université du Capitole, elle poursuit ses études en intégrant le très sélectif mastère "Droit des affaires et management social des entreprises". Lors de ces deux années en alternance, la juriste en devenir accompagne une entreprise de biochimie dans son ouverture à l’international.
Diplôme en poche, Maï-Linh Camus enchaîne ensuite les expériences en tant que juriste dans des cabinets de conseil ou au sein d’entreprises. "Pendant un temps, je pensais rester juriste d’affaires et acquérir une équivalence d’avocate au bout de quelques années, mais j’ai trouvé que tout cela manquait d’action !"
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Souhaitant donner plus de sens à son travail, elle change de trajectoire en 2017 et tente d’intégrer l’armée en tant que juriste-réserviste. "Les candidatures étaient malheureusement fermées et je devais me représenter l’année suivante", se souvient-elle ; "comme je ne suis pas de nature patiente, ma seule option était de m’engager directement en tant que juriste. Et c’est ce que j’ai fait."
À Saint-Cyr, elle suit une formation dédiée aux officiers spécialistes. "J’y ai surtout appris le métier de soldat : le combat, la tactique, l’armement, le droit international, le cadre juridique militaire et la vie dans les armées".
À l’issue de cet apprentissage, Maï-Linh Camus intègre en 2018 une cellule de renseignement et se retrouve au commandement d’une trentaine de personnes. "D’officier-juriste, je suis alors devenue juriste de renseignement", explique-t-elle. "Mais alors que je voyais partir mes hommes sur le terrain, le parcours militaire me ramenait finalement dans des bureaux."
