Publicité

La bibliothèque de l'université de Yale lance un nouvel outil de recherche inter-collections

  • yale_lux.png

    bibliotheque-universite-Yale-lance-nouvel-outil-recherche-inter-collections
    Page d'accueil de la plateforme LUX (Yale Library)
  • Le projet LUX permet d'accéder à plus de 17 millions d’articles des collections patrimoniales provenant des musées, bibliothèques et archives de l’Université de Yale.

    Son nom est LUX. Dérivé de la devise de l'université de Yale, Lux et Veritas (Lumière et Vérité), ce nouvel outil de recherche inter-collections permet aux internautes du monde entier d'accéder à plus de 17 millions d’articles des collections patrimoniales issues des musées, bibliothèques et archives de la vénérable université états-unienne.

    LUX apporte désormais la possibilité d'établir des liens entre des millions d'objets physiques et documentaires : des spécimens de fossiles de dinosaures, des manuscrits médiévaux enluminés, des peintures de Vincent Van Gogh, des archives littéraires... "Auparavant, il n'existait pas de moyen simple de rechercher des collections de musées dans les collections de bibliothèques ou de discerner des associations entre les objets de différentes collections. Plus qu'une simple base de données, LUX offre un moyen simple d'explorer, de découvrir et d'établir des liens surprenants" expliquent les promoteurs du projet.

    Mettre en évidence des relations "cachées"

    LUX est mis gratuitement à disposition des internautes et revendique une grande facilité d'utilisation. Concrètement, l'outil mettra en évidence des relations "cachées" entre les différents objets des collections de Yale. Par exemple un poisson fossilisé du Yale Peabody Museum qui est lié à une lettre de 1857 de la Yale University Library. Ou bien   un croquis de jeune femme de la Yale University Art Gallery relié à une peinture de la bataille de La Hogue du Yale Center for British Art.

    Situé à New Haven (Connecticut), l'ensemble des bibliothèques de l'Université Yale regroupe quinze bâtiments et emploie 500 personnes. Ses collections sont estimées à près de 15 millions d'ouvrages ce qui en fait l'une des trois premières bibliothèques d'Amérique du Nord.

     

     

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.
    Publicité

    sponsoring_display_archimag_episode_6.gif