L’Arcep et l'Ademe créent l’Observatoire des impacts environnementaux du numérique

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    L’Arcep et l’ADEME assurent le secrétariat de cet observatoire. Dans le cadre de ses missions, l'observatoire peut faire appel à des chercheurs et à des personnalités qualifiées (Freepik).
  • L’Arcep et l'Ademe ont officialisé, le 12 décembre 2024, la création de l’Observatoire des impacts environnementaux du numérique, prévu par la loi Reen de 2021. Cette plateforme a pour vocation de centraliser les études et rapports pour quantifier les effets du numérique sur l’environnement et proposer des solutions concrètes. 

    En collaboration depuis 2020, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) ont officialisé, le 12 décembre 2024, la création de l’Observatoire des impacts environnementaux du numérique, une plateforme destinée à centraliser et diffuser des données fiables et sourcées sur les effets du numérique sur l’environnement en s’appuyant sur la contribution de chercheurs qualifiés.

    La création de cet observatoire était prévue par la loi Réduction de l'Empreinte Environnementale du Numérique (Reen) promulguée en 2021. Il regroupera l’ensemble des études, travaux et rapports existants ou à venir, pour répondre à un enjeu clé : mesurer et réduire l’empreinte environnementale du numérique. L’objectif de cet observatoire est de « quantifier les impacts directs et indirects du numérique sur l'environnement ainsi que la contribution apportée par le numérique, notamment l'intelligence artificielle, à la transition écologique et solidaire. » peut-on lire sur le site de l’Arcep.

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    Impact du numérique sur l’environnement : des travaux déjà publiés

    De nombreuses études réalisées par l’Arcep et l'Ademe sont déjà disponibles, notamment leurs récentes publications de 2024, qui apportent un éclairage sur l'impact environnemental des usages audiovisuels et sur les apports potentiels de la numérisation à la transition écologique. D’autres études ont été menées sur la composition des métaux, ou encore sur l’empreinte des fournisseurs d’accès à internet. Dans une démarche de sensibilisation et de diffusion de bonnes pratiques, les deux institutions ont également proposé un référentiel d’écoconception des services numériques et une méthodologie pour réduire l'impact environnemental des objets et équipements connectés.

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