Open data : la France confirme sa position de leader européen 

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    Pour la quatrième année consécutive, la France se hisse à la première place du classement européen pour sa politique d'ouverture des données publiques (Freepik Premium / DilokaStudio)
  • Avec un score global de 99,6 %, la France conserve sa place de meilleur élève européen dans la mise à disposition de ses données publiques.

    Pour la quatrième année consécutive, la France se hisse à la première place du classement européen pour sa politique d'ouverture des données publiques. Selon le classement 2024 de la Commission européenne, notre pays obtient un score global de 99,6% (+1,3 points par rapport à 2023) de maturité en open data, et arrive en tête sur trois des quatre critères : 640/640 sur la politique publique, 630/630 pour la qualité et 580/580 sur l’impact.

    "Cette distinction est le fruit d’un travail mené avec tous les ministères, administrations publiques et collectivités territoriales, opérateurs, associations et entreprises publiques en faveur de la transparence, de l’innovation et de l’accès libre aux données publiques" se réjouit la Direction interministérielle du numérique (Dinum). Ce classement survient également onze ans après la mise en place par la France d'un plan national pour l'open data qui est notamment incarné par un portail national data.gouv.fr auquel il faut ajouter la centaine de portails portés par les municipalités et les collectivités.  

    Vite ma dose !

    La mise à disposition de données publiques permet à des acteurs non étatiques de les réutiliser pour créer des services en ligne dans de nombreux domaines. On se souvient notamment de ViteMaDose, un outil permettant aux Français éligibles à la vaccination contre la Covid-19 de trouver rapidement un rendez-vous chez un professionnel de santé ou un centre dans son département.

    Désormais reconnue pour l'excellence de son open data, la France devance la Pologne et la Slovaquie (avec des taux respectifs de 99 % et 96 %). La Commission européenne souligne également la rapidité de certains pays à développer leur open data : la Lettonie, la Serbie et la Croatie figurent parmi les "meilleurs grimpeurs" alors que la Bosnie-Herzégovine, Malte et l'Islande occupent les trois dernières places du classement.

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