Entreprises face à une crise, comment bien gérer votre e-réputation sur les réseaux sociaux ?

  • Infographie - Les entreprises, les réseaux sociaux et la crise.jpg

    En moyenne, les entreprises réagissent avec 20 heures de retard. (CJO/Archimag)
  • Une étude révèle qu’une mauvaise gestion de sa communication sur les réseaux sociaux peut s’avérer dévastateur pour une entreprise en cas de crise. Voici quelques chiffres en image et surtout de bonnes pratiques à mettre en oeuvre dès aujourd’hui.

    Frappées par une crise, les entreprises ne savent généralement pas gérer leur communication sur les réseaux sociaux de façon optimale.

    C’est ce que révèle une enquête Freshfields Bruckhaus Deringer de novembre 2013, réalisée auprès de professionnels de la communication du monde entier.

    Cette étude démontre dans un premier temps l’ampleur internationale que peut prendre une crise lorsque celle-ci survient dans une entreprise, qu’elle soit multinationale ou locale.

    Traînée de poudre

    Freshfields Bruckhaus Deringer révèle également que les réseaux sociaux ont une grande responsabilité dans la diffusion de l’information : dans 50 % des crises, ils en sont responsables ou auraient même aggravé le contenu du message dans le pays d’origine.

    La réputation d’une entreprise dépend donc grandement de la façon dont elle aura géré sa communication sur les réseaux sociaux. 

    D’ailleurs, l’enquête montre que le temps de réponse d’une première communication coordonnée prend en moyenne 21 heures. Il peut même atteindre 48 heures dans 18 % des cas. Alors que les risques probables de crise peuvent être identifiés des jours, voire des mois à l’avance.

    Axes de vigilance

    Dans la plupart des cas, les entreprises disposent d’une fenêtre de tir relativement brève, mais suffisante avant qu’une crise ne devienne publique. Et ce point est primordial, puisque l’étude révèle que 53 % des entreprises touchées par une crise sur les réseaux sociaux ne retrouvent pas leur niveau initial de cours de bourse un an après la crise.

    D’où l’importance de préparer et affiner leur communication sur les réseaux sociaux avant que les marchés financiers ne réagissent.

    L’étude identifie deux axes principaux de vigilance afin de limiter l’impact négatif d’une crise sur la réputation d’une société :

    - La gestion opérationnelle de la crise (nécessitant une enquête approfondie en amont et prise de décisions adéquates)
    - La gestion de la communication au rythme dicté par les réseaux sociaux.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.