Londonmapper : un Atlas social de Londres de 300 cartes en ligne né de la dataviz

  • Cabines téléphoniques Londres.jpg

    A terme, des comparaisons avec d'autres villes du monde comme New York, Tokyo, Berlin et Paris seront également proposées. (Grand Parc / Flickr)
  • Pour découvrir l'évolution sociale de Londres, en ligne et en images.

    Vous souhaitez savoir où résident les plus gros buveurs de Londres ? Et où se cachent les milliardaires ? Ou encore quelles sont les émissions de carbone par arrondissement ou le prix du m² des différents quartiers ? Toutes ces infos (et bien plus encore !) se trouvent sur Londonmapper, un site lancé le 10 mai dernier. Ici, point de tableaux Excel rébarbatifs où se succèdent des milliers de chiffres obscures : cet "Atlas social de Londres" utilise la dataviz (data visualisation) pour restituer graphiquement sur des cartes les milliers de données disponibles sur la pauvreté, les inégalités, la démographie et les tendances sociales de la capitale de la Grande-Bretagne.

    Londres en mutation

    300 cartes y sont actuellement disponibles, réparties selon différentes catégories, que sont Pauvreté et richesse, Population, Identité, Logement, Education, Travail, Santé, Environnement et voyage et enfin Préjudice social. "Nous ne cherchons pas à recueillir de nouvelles données mais à offrir aux données existantes une nouvelle lumière, expliquent les créateurs du projet, chercheurs à l'Ecole de géographie et d'environnement de l'Université d'Oxford sur le site ; nous souhaitons produire de nouvelles images cartographiques scientifiques de la vie à Londres aujourd'hui, montrer comment Londres est en train de changer, et comment elle pourrait changer à l'avenir si les tendances se poursuivent". Le site s'est inspiré de Worldmapper, produisant des images rélévant les inégalités sociales à l'échelle mondiale. 

    Voici par exemple la carte des plus gros buveurs de Londres :

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.