Canon centralise l'archivage photographique dans un seul nuage

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    Page d'accueil de la photothèque en ligne Irista
  • Trois formules d'abonnement sont proposées dont une gratuite mais limitée à 10 Go.

    Il y a moins de vingt ans, nous réalisions nos photographies à l'aide d'appareils photos. Aujourd'hui, il est possible de réaliser des prises de vue avec des téléphones, des tablettes et bien entendu des boîtiers numériques. Problème : ces photographie sont dispersées aux quatre vents... Canon propose désormais aux photographes d'archiver leurs clichés en un seul lieu : Irista

    Cette plateforme de stockage dans le cloud fonctionne soit depuis un simple navigateur, soit à partir d'une application à télécharger (Windows, Mac). Une fois expédiées dans Irista, les photographies peuvent être décrites à l'aide de mots-clé (tag) et intégrées dans des collections. Elles peuvent également être partagées via Flikr ou Facebook.  Le moteur de recherche permet de retrouver des fichiers selon plusieurs filtres : mots-clé, modèle d'appareil photo, date de prise de vue, fichiers partagés...

    Métadonnées

    Bonne nouvelle pour les photographes les plus gourmands : Irista n'impose pas de limite de taille de fichier. Les formats bruts RAW, très lourds, peuvent donc facilement être stockés sur la plateforme. Quant aux métadonnées, elles sont affichées à côté de chaque cliché selon le protocole EXIF : modèle d'appareil, vitesse d'obturation, sensibilité ISO, longueur de focale...

    Trois formules d'abonnement sont proposées. La première est gratuite mais son espace de stockage est limité à 10 Go. La deuxième, à 4,99 euros par mois (ou 49 euros par an), propose un stockage de 50 Go. La troisième est facturée 10,99 euros par mois (ou 109 euros par mois) et donne accès à un espace de 100 Go.

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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