Réussir son entretien d’embauche avec son iPad

  • Photo Sandra.JPG

    Pour être sûre de ne pas connaître de problèmes de connexion, Sandra Giannini à enregistré tous ses documents sur le disque dur de son iPad (Archimag)
    Pour être sûre de ne pas connaître de problèmes de connexion, Sandra Giannini a enregistré tous ses documents sur le disque dur de son iPad (Archimag)
  • Sandra Giannini vient du monde des archives publiques. Au printemps 2017, elle choisit de réorienter sa vie professionnelle et candidate dans le privé. Les premiers entretiens d’embauche sont une douche froide !

    Venue avec un petit cahier et un stylo, son interlocuteur lui fait remarquer que l’on est dans le numérique. “Je me suis sentie bête…” La réaction est immédiate : “Ce n’est pas parce que l’on vient du public que l’on est ringard”.

    C'est décidé, sa tablette iPad l’accompagnera à son prochain entretien ! 

    “j’ai tapé ‘CV moderne’ dans Google”

    D’abord, refaire son CV. Il manque de couleur et donne une image trop administrative. “J’ai tapé “CV moderne” dans Google, cela m’a donné des modèles”. Son nouveau CV tient sur le recto d’une page, avec sa photo, du texte aéré - en police Helvetica Narrow - et des habillages de types infographies et pictos.

    Il est créé sous PowerPoint et enregistré en PDF. L’application ezPDF Reader est installée sur la tablette, en version gratuite, elle organise les PDF dans une arborescence et permet une navigation par onglets. Si la mise en page du CV est assez aisée, “le plus dur est de se définir dans le paragraphe “profil” en se mettant en valeur, mais sans trop en faire”. Sandra Giannini n’y détaille pas toutes ses missions et met l’accent sur les plus significatives.

    Sont aussi chargés en PDF différents documents qui sont autant de cartes à jouer pendant l’entretien. Tout est sur disque dur, pas question de subir un éventuel problème de connexion.

    “pendant ce temps-là, je pouvais souffler”

    Son CV relooké est retenu par Serda Conseil (Paris), à la recherche d’un consultant en management de l’information. Convoquée à un entretien, elle pose sa tablette sur la table et les échanges commencent. Elle s’appuie sur le déroulé de présentation qu’elle a prévu et qu’elle fait défiler sur l’écran. Texte souligné en rouge, surlignés verts ou jaunes l’aident à développer tel ou tel argument.

    Comment gère-t-elle un projet ? Elle ouvre le PDF d’un planning qu’elle avait construit pour une mission précédente. Une question sur un logiciel ? Elle montre des copies d’écran et une procédure d’utilisation qu’elle avait rédigée. Elle a aussi quelques schémas en réserve. Son interlocuteur n’hésite pas à se saisir de la tablette pour zoomer sur le contenu, passer d’une image à l’autre.

    “Pendant ce temps-là, je pouvais souffler, se souvient la jeune femme, et ajuster mentalement la suite de l’entretien”. Le même scénario se passe lors des entretiens suivants. Avec succès : elle est embauchée début mai.

    A-t-elle pris un risque en venant avec une tablette ? “Non, répond-elle franchement, je savais que je m’adressais à une société promouvant la dématérialisation. Et puis, il fallait que je me démarque”.

    ☞ L'intégralité du supplément emploi est à retrouver ici

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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