Les professionnels de l'art réclament que l'art, et plus particulièrement les photographies d'oeuvres libres de droit, soient concernés par l'engagement de la mairie de Paris en faveur de l'open data.
Le musée Andy Warhol de Pittsburg annonce que des dizaines d'oeuvres réalisées sur ordinateur en 1985, et conservées sur disquettes, par le célèbre maître du pop art Andy Warhol auraient été exhumées de leurs archives et restaurées.
Le Getty Museum porte à 87 000 le nombre d'images et de photographies d'art et d'histoire mises en ligne. Ces archives sont consultables, téléchargeables et réutilisables gratuitement.
La National Gallery of Art de Washington permet à tous les internautes de consulter, télécharger et utiliser gratuitement et légalement, plus de 35 000 tableaux de grands peintres.
Une artiste ukrainienne a fait entrer les émoticônes et autres symboles de notre quotidien numérique à l'intérieur de tableaux classiques. Surprenant, le résultat n'en est pas moins intéressant...
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.