Aux Etats-Unis, la Brooklyn Public Library (New York) a lancé il y a deux ans le programme Telestory, qui permet à des personnes incarcérées de faire la lecture à leurs enfants par vidéoconférence.
Un couple du Michigan, Melvin et Catherine Düren, ont été arrêtés en avril 2016 et menacés de trois mois de prison pour avoir omis de restituer deux livres à leur bibliothèque de quartier.
Une habitante du Wisconsin a été incarcérée pour avoir emprunté plusieurs dizaines de livres et de DVD à sa bibliothèque en 2011 sans les avoir jamais rendus. La justice a pris l'affaire très au sérieux.
L'association Howard League for Penal Reform milite pour que les détenus britanniques puissent recevoir plus d'un seul colis - et donc des livres - durant leur incarcération. De nombreux écrivains lui ont manifesté leur soutien en envoyant des cartes postales au...
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.