Les détenus pourraient bénéficier d'une remise de peine de cinq jours s'ils lisent un livre et rédigent une fiche de lecture.
Le député Hervé Gaymard (Savoie, UMP) a déposé un amendement qui prévoit "d'accorder une remise de peine aux détenus ayant lu un livre et rédigé une fiche de lecture". S'il était adopté, cet amendement permettrait à chaque détenu de bénéficier d'une remise de peine de cinq jours. "Il s'agit de renforcer les dispositifs existants en détention qui ont faire leur preuve en matière de lutte contre la récidive" précise M. Gaymard.
Cette proposition, portée par l'association Lire c'est vivre, est inspirée d'une expérience menée dans plusieurs établissement pénitentiaires brésiliens. Selon l'avocat Alexandre Duval-Stalla, cité par 20 Minutes, "au Brésil, les résultats sont encourageants. La France est tout de même le pays de la littérature. C'est logique que nous souhaitions le mettre en place chez nous".
Accès à la culture
En France, les détenus peuvent accéder à des bibliothèques mais leur état varie grandement d'un établissement à l'autre. Au même titre que l’accès à la santé, l’accès à la culture est un droit reconnu aux détenus. Les articles D 440 à D 449-1 du code de procédure pénale garantissent « une programmation culturelle dans chaque établissement pénitentiaire».
Retrouvez un reportage sur les bibliothèques en prison paru dans Archimag en 2009.