La documentation de l'Organisation internationale du Travail est désormais en libre accès

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    Le siège de l'OIT à Genève (ILO / Crozet / Pouteau)
  • Les spécialistes du travail peuvent accéder à toute la nouvelle production éditoriale de l'OIT sans avoir à en demander l'autorisation. Seule restriction : citer l'Organisation internationale du Travail comme source.

    Depuis le 3 mai dernier, tous les nouveaux "produits de la connaissance" de l'Organisation internationale du Travail (OIT) sont disponibles gratuitement. Une bonne nouvelle pour les spécialistes du monde travail qui sont en quête d'une documentation de qualité. Ils n'ont désormais plus besoin d'en demander l'autorisation mais doivent respecter une seule condition : citer l'OIT comme source.

    Cette politique d'ouverture couvre tous les documents publiés ou mis à disposition par l'OIT : rapports, publications, vidéos, données. "L'OIT s'efforce d'être à la pointe de la production des connaissances, et il est essentiel que nos documents sur le monde du travail soient facilement accessibles" explique Gilbert F. Houngbo, Directeur général de l'Organisation internationale du Travail ; "grâce à cette politique de libre accès, nous cherchons à créer un système de connaissances plus équitable et ouvert à tous".

    187 Etats membres

    Précision importante : cet accès libre ne s'applique qu'aux documents produits à partir du 3 mai 2023. Les contenus publiés avant cette date continuent d'être couverts par les conditions de licence préexistantes.

    L'Organisation internationale du Travail est une agence de l'ONU qui réunit des représentants des gouvernements, employeurs et travailleurs de 187 Etats Membres. Elle a pour mission d'établir des normes internationales dans le monde du travail.

     

     

     

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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