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Niiwaa, un outil de veille et d'intelligence économique multilingue

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    « Niiwaa va étendre ses recherches dans les pays où la langue demandée par l’utilisateur est parlée », explique Richard Lemaire. (DR)
  • Richard Lemaire est le cofondateur de la start-up Niiwaa. Il revient sur sa solution d'aide à la prise de décision : un outil de veille et d'intelligence économique multilingue qui fonctionne sur le même principe qu'un moteur de recherche.

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    Niiwaa, c’est quoi ?

    À l’image d’un moteur de recherche, l’outil de veille et d’intelligence économique multilingue propose des dizaines de réponses à une requête. Sa particularité est qu’il va étendre ses recherches dans les pays où la langue demandée par l’utilisateur est parlée.

    L’offre des réponses sera donc bien plus large qu’avec un moteur de recherche classique, puisque l’outil va chercher dans des langues différentes et traduire les résultats dans la langue native. Niiwaa est également un outil de veille, avec ce même principe de recherche dans des centaines de langues différentes pour établir des listes de résultats.

    Qui sont vos clients ?

    Nous travaillons avec des sociétés de toutes tailles, de la start-up aux grands groupes. Concernant les utilisateurs, nous travaillons avec deux profils principaux : des membres de comités de direction (stratégie, marketing, etc.) et des veilleurs professionnels.

    Lire aussi : Élargissez votre périmètre de veille et osez la veille multilingue

    Quel est votre modèle économique ?

    Nous proposons notre solution en mode Saas sous forme d’abonnement. Son prix (de 200 euros par mois à plusieurs milliers d’euros) varie selon trois grands critères : le nombre de thématiques de veille à suivre, le nombre d’utilisateurs et le nombre de langues.

    En 2023, comment être disruptif dans votre domaine ?

    Notre valeur ajoutée réside dans l’outil multilingue que nous avons créé et qui n’existe nulle part ailleurs. Son modèle économique est également complètement différent des moteurs de recherches classiques, et c’est ce qui fait notre force.

    Quels profils recrutez-vous ?

    Nous cherchons maintenant à recruter dans le commercial pour déployer les ventes et aller chercher les clients.

    Lire aussi : Formation et compétences des métiers de la veille et de la documentation : la grande enquête 2023

    Quel est votre modèle d’entrepreneur ?

    Ma philosophie de vie se résume en trois phrases : soit je gagne, soit j’apprends (pour l’instant j’apprends beaucoup et j’espère gagner bientôt). Ensuite, je ne suis jamais aussi à l’aise que dans les situations que je ne connais pas (parfois ça fonctionne, parfois non, mais le plus important est de tenter).

    Enfin, mon instrument de musique favori est le carillon, parce qu’il a plusieurs sons de cloche : il faut savoir écouter, accepter les critiques, et avoir l’humilité de changer de direction lorsque l’autre n’est plus la bonne.

    Chez Niiwaa, c’est plutôt costume-cravate ou t-shirt ?

    Je vous laisse deviner, je suis en short aujourd’hui…

    La société en 3 données

    • année de création : 2020
    • effectif : 10 personnes
    • références : Annecy (74)
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    Le monde comme les entreprises sont en proie à des déséquilibres constants. Pour gagner de la visibilité, aider les prises de décision, il faut pouvoir compter sur sa veille, qu’elle soit technologique, concurrentielle, média ou autre. Les grandes structures pourront s’appuyer sur un service de veille outillé, avec l’apport de l’intelligence artificielle et une part d’automatisation. Les structures plus modestes veilleront question par question. Dans tous les cas, une méthode rigoureuse est à mettre en œuvre. La qualité du sourcing est fondamentale. Une démarche collaborative est préconisée. La sécurité du système doit être totale.
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    Saison 2, Ép. 7 - Diplômé de l'École nationale des chartes et de l'Institut national du Patrimoine, Bruno Ricard est conservateur général du patrimoine. Il est également directeur des Archives nationales depuis 2019. Au micro de Bruno Texier, il revient, pour les podcasts d'Archimag, sur les grands projets des Archives nationales. Mais avec le développement exponentiel de l'intelligence artificielle, une première question se dessine : les archivistes doivent-ils craindre pour leur métier face à la puissance de l'IA ?

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