Alliance big data : un groupement pour le big data français

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    Le Big Data n'intéresse que très peu les entreprises françaises
  • Sommaire du dossier :

    - Big data : plongez dans le grand bain
    - Alliance big data : un groupement pour le big data français
    - Le big data est-il l'avenir des professionnels de l'information ?
    - Le big data à l'épreuve de l'air et du feu
    - Big data : les gazouillis de Twitter sur écoute
    - Le big data, un gisement pour grandes écoles

    Au mois de mars dernier, l’Alliance Big Data célébrait son premier anniversaire à l’occasion du salon Documation.

    Lancée en 2013, cette Alliance regroupe, conformément aux souhaits de Fleur Pellerin alors ministre de l’Economie numérique, les acteurs de la filière française du big data : associations professionnelles, entreprises, institutions universitaires… On y trouve l’ADBS, l’Aproged, le GFII mais aussi l’Institut Mines-Telecom, le cabinet Cap Gemini, l’éditeur Temis ou le pôle de compétitivité Cap Digital.

    "Notre objectif est de créer une communauté des acteurs français du big data souligne Alain Garnier co-fondateur et PDG de l’éditeur Jamespot ; nous avons fourni l’infrastructure logicielle pour faire vivre cette communauté à travers des contributions consacrées à la question des données personnelles ou de l’open data par exemple…"

    Outre la mise en commun d’expériences, "l’Alliance Big Data permet de donner de la visibilité aux offreurs de solutions" précise Alain Garnier. Des actions coordonnées ont été notamment lancées dans le domaine de la normalisation. Les éditeurs français doivent en effet affronter leurs concurrents étrangers sur un marché très prometteur.

    Selon une étude du cabinet Tansparency Market Research, le big data devrait générer un chiffre d’affaires de 8,9 milliards de dollars (environ 6,4 milliards d’euros) en 2014. Quant au cabinet IDC, il estime que ce chiffre d’affaires devrait atteindre 23,8 milliards de dollars (environ 17,2 milliards d’euros) en 2016 et 48,3 milliards de dollars (près de 35 milliards d’euros) à l’horizon 2018.

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