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Berger-Levrault et Inria : un partenariat stratégique pour le numérique

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    Partenariat : Berger-Levrault et Inria s'allient pour un numérique engagé et responsable (freepik@iejab)
  • Berger-Levrault, entreprise de la French Tech éditeur de logiciels et Inria, Institut national de recherche en informatique et en automatique, annoncent leur partenariat avec la signature d’un contrat-cadre de collaboration. L’objectif étant d’accélérer le développement de solutions numériques de rupture, basées en particulier sur l’usage renforcé de l’IA.  

    Cela fait maintenant quatre années que les deux organismes collaborent. Une période durant laquelle les deux acteurs ont étudié l’apport de compétences et de technologies avancées au développement de solutions innovantes. Ces travaux réalisés ont fait naître le contrat-cadre.  

    Celui-ci permettra d’approfondir les recherches déjà commencées à l’aide d’une équipe-projet regroupant les deux entités.   

    Cette signature du nouveau contrat vient, dans le cas de Berger-Levrault, faire office de consécration car celle-ci fait maintenant partie de la vingtaine d’entreprises partenaires d’Inria. Du côté d’Inria, cette annonce vient renforcer cette collaboration initiée en 2018.   

    Une envie de consolider cette collaboration ?   

    De nouveaux enjeux font leurs apparitions. D’une part les cibles se sont élargies. Dorénavant, les secteurs de la santé, de l’industrie et les collectivités locales sont concernés.   

    D’autre part, les objectifs ont évolué. Nous pouvons voir le développement des plateformes opérationnelles afin de mieux valoriser l’afflux massif de données provenant tant des usagers que des réseaux d’objets connectés. L’envie de favoriser un numérique responsable se caractérise par des algorithmes avancés incluant des interfaces intelligentes, plus inclusives et respectueuses des données personnelles. 

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.