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Ina Premium : les archives de la télévision en mode Netflix

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    Avec l'abonnement Premium de l'Ina, il est possible de regarder l'émission Gainsbourg, l'homme qui aimait les femmes (2010) en intégralité, contre un extrait de 10 minutes seulement en accès gratuit. (DR)
  • Deux ans de votre vie seraient nécessaires pour regarder l'ensemble des programmes proposés...

    A ceux qui se demanderaient ce que le service SVOD Ina Premium, lancé ce mercredi 30 septembre, a de plus que la plateforme numérique Ina.fr ouverte en 2006, une seule réponse : l'intégralité !

    Car si plus de 3 millions de visiteurs mensuels se pressent chaque mois pour consulter gratuitement les 350 000 contenus disponibles sur l'Ina.fr, ils ne peuvent pourtant y visionner que des extraits. Fort du succès de cette plateforme gratuite, l'Ina fait aujourd'hui le pari de l'abonnement premium en ligne et propose désormais plus de 20 000 programmes sans publicité que chacun pourra visionner sur son ordinateur, son smartphone ou sa tablette (et bientôt via les box TV) moyennant 2,99 euros par mois. 

    La rentabilité n'est pas au programme

    A ce prix, il sera donc possible de se délecter des archives des moments cultes de la télévision et de la radio, qu'il s'agisse de films, de séries, d'émissions, d'événements sportifs ou de documentaires d'époque. Une centaine de nouveaux programmes viendra enrichir chaque mois le fonds proposé.

    Ce nouveau service développé par l'Ina dans un esprit de "mission de service public" ne vise pas la rentabilité. 35 % des recettes seront consacrés à la rémunération des ayant-droits, et le reste réinvesti dans les contenus et les outils techniques.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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