Les Archives départementales du Rhône déménagent

Deux sites accueillaient jusqu'ici le public, chemin de Montauban et rue Servient à Lyon. Patrick Ageneau - Département du Rhône

 

Les deux anciens sites des Archives départementales du Rhône avaient atteint leurs limites en terme de capacité de stockage et d’accueil. Si le personnel se prépare à déménager depuis plusieurs années maintenant, l’opération de "migration" se précise enfin, annoncée pour le mois prochain.

34, rue du Général Mouton-Duvernet, à Lyon, sera la nouvelle adresse des Archives départementales du Rhône. C’est dans le quartier de la Part-Dieu que le nouveau bâtiment accueillera le public dès septembre 2014, non loin de la gare TGV et de la cité administrative.

10 ans de préparation

Si le déménagement des deux sites des archives départementales vers la Part-Dieu ne débutera officiellement qu’en mars prochain, cela fait bien longtemps que le personnel des archives s’y prépare, numérotant et conditionnant les documents pour le transport depuis… dix ans !

42 kilomètres de livres, manuscrits et papiers prendront donc bientôt place dans le nouveau bâtiment, ressemblant à s’y méprendre à de gigantesques boîtes d’archives.

Construit selon les principes de la qualité environnementale, des exigences prioritaires portant sur la gestion de l’énergie, la maintenance et la pérennité ainsi que sur le confort hygrothermique, ont été intégrées au programme technique du nouveau bâtiment.

Le déménagement doit durer six mois, empêchant pour quelques mois la consultation des salles de lectures par le public.

 

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La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.