Brill, premier éditeur à signer une licence nationale ISTEX

Le projet ISTEX poursuit sa campagne d'acquisitions documentaires Archimag

 

La future bibliothèque scientifique numérique ISTEX donnera accès à un corpus de plus de 125 000 articles de Brill centrés sur les humanités, le droit international et la biologie.

L'éditeur Brill a signé un accord avec la future bibliothèque scientifique numérique ISTEX permettant la diffusion des archives de ses revues scientifiques. Plus de 125 000 articles seront mis à disposition des chercheurs dans les domaines du droit international, des humanités et de la biologie ainsi que l'intégralité de l'encyclopédie des sciences de l'Antiquité New Pauly Online.

Le projet ISTEX a pour objectif d'offrir un accès en ligne aux collections rétrospectives de la littérature scientifique dans toutes les disciplines : archives de revues, bases de données, corpus de textes...  Lancé en 2012, ISTEX est porté par le CNRS, le consortium Couperin, l'Abes (Agence bibliographique de l'enseignement supérieur) et l'université de Lorraine. Outre l'acquisition et le mise en ligne de corpus documentaires, ISTEX proposera d'autres services notamment la fouille de texte et la fouille de données. 

A ce jour, ISTEX a procédé à plusieurs vagues d'acquisitions : plus de 1 000 titres de l'éditeur Springer, 24 dictionnaires édités par Garnier Numérique, base de données Early english books online de l'éditeur Proquest...

L'accès à ces différentes ressources se fera prochainement via les sites Internet des éditeurs puis, dans le courant de 2015, via la plateforme ISTEX gérée par l'Inist-CNRS.

 

Les podcasts d'Archimag
Saison 2, Ép. 7 - Diplômé de l'École nationale des chartes et de l'Institut national du Patrimoine, Bruno Ricard est conservateur général du patrimoine. Il est également directeur des Archives nationales depuis 2019. Au micro de Bruno Texier, il revient, pour les podcasts d'Archimag, sur les grands projets des Archives nationales. Mais avec le développement exponentiel de l'intelligence artificielle, une première question se dessine : les archivistes doivent-ils craindre pour leur métier face à la puissance de l'IA ?