Atos acquiert BlueKiwi

En six ans, BlueKiwi a été adopté par d'importants groupes du CAC 40 Archimag

 

Le montant de cette acquisition est estimé à 20 millions d'euros.

La SSII Atos a procédé au rachat de l'éditeur de logiciels de réseaux sociaux d'entreprise BlueKiwi. Le montant de l'opération est estimé à 20 millions d'euros. Pour Carlos Diaz, cofondateur de BlueKiwi, "la rumeur n'aura pas duré très longtemps, nous avons décidé d'accepter l'offre de rachat faite par Atos. Adossé à un groupe comme Atos, la suite de l'aventure sera tout aussi passionnante".  

Fondé en 2006 par Carlos Diaz et Christophe Routhieau, BlueKiwi est parvenu en quelques années à commercialiser ses logiciels auprès de grands comptes comme Total, GDF Suez, Carrefour, Allianz ou La Poste. Son chiffre d'affaires s'est établi à 5 millions d'euros en 2011. 

Ce rachat vient confirmer la prédiction du PDG d'Atos Thierry Breton qui, au mois de mars 2011, prônait l'abandon progressif du courrier électronique. Il annonçait alors son intention de "diminuer la pollution informationnelle et devenir d'ici trois ans une entreprise zéro mail". Avec l'acquisition d'un acteur majeur des réseaux sociaux d'entreprise, Atos hâte sa marche vers l'abandon du courrier électronique.

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.