Course au numérique : les PME mieux préparées que les grandes entreprises

30% des dirigeants de PME espèrent que la majorité de leurs collaborateurs corresponderont au profil "I-workers" d’ici 2018. Tableatny

 

Une étude Coleman Parkes Research pour Ricoh révèle que les PME envisageraient plus que les grandes entreprises de numériser l'ensemble de leurs documents papier d'ici trois ans. Elles s'y prépareraient même dès maintenant.

Près des deux tiers des petites et moyennes entreprises (PME) déclarent vouloir passer prochainement au tout numérique. De leur côté, seulement 46 % des grandes entreprises envisagent de numériser l’ensemble de leur documents papier d’ici trois ans. C'est ce que révèle une étude Coleman Parkes Research pour Ricoh menée auprès de 735 managers européens.

Vers un partage d'information optimal

La collaboration et le partage d’informations entre employés sont, pour les PME, les grands atouts d’un éventuel passage au tout numérique. Interrogés sur les outils mis à la disposition de leurs employés, 78 % de leurs dirigeants estiment d'ailleurs qu’ils sont d’ores et déjà capables de travailler partout, contre seulement 69 % des managers de grandes entreprises.

Au delà des outils utilisés, les méthodes de partage, et plus particulièrement les processus internes qui l’accompagnent, restent encore à optimiser. En effet, 55 % des dirigeants de PME admettent que ce partage d’informations n’est pas optimal au sein de leur organisation, contre 53 % au sein des grandes entreprises. 

Enfin, l'étude soulève que ce passage au numérique serait une grande source de risque pour les PME, dont 62 % des employés seraient susceptibles de stocker individuellement les données numérisées sur leur poste, contre 55 % des salariés des grandes entreprises. Quid alors de la sécurité et de la pérennité des informations vitales de l'organisation...?

 

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.