Facebook : l’heure du paiement a sonné !

Facebook, un business florissant. Sean MacEntee

 

Le réseau social le plus utilisé au monde expérimente une nouvelle fonctionnalité : moyennant finance, l’utilisateur aura la possibilité d’apparaître en haut du fil d’actualité de ses amis

« C’est gratuit (et ça le restera toujours) ». Voici le message proclamé par la page d’accueil du réseau social planétaire, Facebook. Mais ce joli slogan risquerait d’expirer, car actuellement, Facebook teste un hypothétique paiement en Nouvelle-Zélande. Il assurerait ainsi aux internautes soucieux de leur e-réputation une visibilité prioritaire sur les flux de leurs amis. Qu’ils mettent un statut ou une photographie, ils seront immédiatement affichés en haut de page ! Le prix ?  De 0,40 à 2 dollars (0,30 à 1,50 euros), grâce à un paiement Paypal Visa ou Master Card.

Mais Facebook ne compte pas en rester là, car une de ses porte-parole a annoncé à la BBC : « Nous devrions rapidement mettre en place un certain nombre de fonctionnalités telles que celle-ci dans différents pays ». Toutefois, il ne faut pas oublier que tout ceci reste un test, comme le souligne cette même personne : « nous testons constamment de nouvelles fonctionnalités sur le site. Ce test vise simplement à évaluer l'intérêt des utilisateurs pour cette méthode de partage avec leurs amis ». 

A quelques jours de son entrée en bourse, Facebook tente de récolter un maximum de bénéfices. En effet, si uniquement 1% des 900 millions de membres actifs usait de cette nouvelle fonctionnalité, sur une période d’un mois, le site toucherait une somme s’élevant à… 246 millions de dollars pour une année. 

 
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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.