gérer des contenus multimédias sans logiciel de DAM... c’est possible!

 

L’Institut Jean-Marie Lustiger, qui s’est fixé pour objectif de faciliter l’étude de l’oeuvre du cardinal Lustiger, a récemment fait appel à l’éditeur français Aidel pour ajouter des contenus multimédias au logiciel de Ged Superdoc Premium. Des « contraintes budgétaires » expliquent en grande partie ce choix, selon Philippe Laborde, un ancien collaborateur du cardinal Lustiger qui supervise le traitement des archives de cet institut. « Nous utilisions le logiciel Superdoc depuis plusieurs années pour le traitement et la mise à disposition de nos archives papier », explique-t-il. « La société Aidel a accepté de réaliser les développements nécessaires pour que nous puissions y ajouter des documents audio et vidéo ».

Concrètement, Aidel a ajouté le logiciel open source Flowplayer – un lecteur de vidéo développé en Flash – à sa solution de Ged. Lorsqu’elles n’ont pas déjà été numérisées par l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), les vidéos du cardinal Lustiger sont progressivement archivées au format FLV (Flash Video) et les enregistrements sonores sauvegardés au format MP3. Une fois indexés, les contenus multimédias sont mis à disposition sur le portail documentaire de l’institut (Superdoc Webportal). Et ils sont accessibles via la même interface que les archives papier. Une option qui satisfait pleinement Philippe Laborde. Et qui rassurera tous ceux qui n’ont pas encore les moyens de s’offrir un outil de DAM. En attendant, des alternatives existent...

 

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Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.