Les Archives nationales et Spigraph simplifient les processus de numérisation

Les Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine. portemolitor

 

La salle des consultations des Archives nationales viennent de s’équiper d’un nouveau scanner mis en place par Spigraph afin de réduire les coûts et les délais des demandes de numérisation.

A raison de 123 000 documents numérisés à la demande des usagers en 2012, imaginez le nombre d’allers-retours quotidiens que devaient effectuer les agents des Archives nationales dans les souterrains séparant la salle des consultations de la bibliothèque, où se trouvait l’ancien scanner ! Plus de 300 mètres de couloirs à parcourir les bras chargés de documents fragiles et anciens, nécessitant pourtant de grandes précautions de manipulation et de conservation. Le problème est aujourd’hui réglé puisque la salle des consultations vient de s’équiper d’un tout nouveau scanner, le SupraScan Quartz A1 600 DPI de i2S, préconisé et mis en œuvre par Spigraph. 

Délais d’un mois réduits à une journée

Destiné à préserver les originaux tout en optimisant la qualité de numérisation, ce nouveau scanner est parfaitement adapté aux registres de plusieurs centaines de pages ayant des reliures fragiles, permet de capter les reliefs des parchemins et des sceaux tout en étant capable de gérer une large gamme de formats (du registre A4 au plan A1) et de restituer les documents numérisés au format Tiff. Le SupraScan d’i2S a considérablement réduit les processus et les délais de traitement des demandes de numérisation, faisant réaliser aux Archives nationales de réelles économies de coût et de temps. Par exemple, il dispense désormais les agents de faire appel à des photographes pour les demandes complexes ne pouvant être auparavant gérées en interne : celles-ci, qui imposaient des délais de traitement de plus d’un mois, peuvent aujourd’hui être traitées en une journée !

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La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.