Monéo : l'addition dans le cloud

Ce type de "carte-déjeuner" existe déjà en Turquie, en Slovaquie, au Brésil, en Espagne. DR

 

Monéo annonce le lancement pour la rentrée 2013 d’une carte prépayée de tickets restaurants. Si la dématérialisation des chèques déjeuners est une aubaine pour les entreprises et les restaurateurs, profite-t-elle également à ses utilisateurs ?

Monéo Applicam compte révolutionner les habitudes des salariés, habitués depuis 50 ans à gérer mensuellement leur liasse de tickets restaurants®. Une simple carte, lancée par l’opérateur privé connu pour son porte-monnaie électronique, dématérialisera le carnet habituel dès la rentrée 2013. Ce lancement bouleverse la donne d’un marché de plus de 5.5 milliards d’euros que se partageaient jusqu’ici Sodexo, Natixis, Chèque déjeuners et Edenred. 

La carte Moneo Resto, moins chère que les chèques traditionnels, représentera près de 20% d’économie pour les entreprises. Elle offre également l’avantage, non négligeable pour les restaurateurs, d’un remboursement des tickets reçus sous 48 heures (et plus sous 30 jours, comme c’est le cas aujourd’hui). 

Mais qu’en est-il pour les utilisateurs ? La dématérialisation des chèques déjeuners va-t-elle permettre la souplesse d’utilisation que les tickets papiers offraient jusque-là ? Car rappelons-le, la réglementation des tickets restaurant® interdit, en théorie, le rendu de monnaie, leur utilisation le dimanche, ou même le paiement avec plus d’un seul ticket. Et quid également du ticket donné dans le métro à une personne dans le besoin ? Les paramétrages de la future carte augurent-ils la fin de la liberté d’utilisation de ses tickets restaurants® ? Attendons le menu...

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.