Nouvelles ministres pour la culture et le numérique

La ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti HES

 

Le 16 mai 2012, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault annonçait la composition du gouvernement.

Le ministère de la Culture et de la Communication est attribué à Aurélie Filippetti, succédant ainsi à Frédéric Mitterrand. Dès le début de la campagne de François Hollande, elle a été chargée de la culture et des médias, et s’est positionnée pour accéder au ministère qu’elle occupe actuellement. Lors d’une interview accordée au journal Le Monde le 22 décembre 2011, elle réaffirmait sa volonté d’abroger la loi Hadopi. 

De son côté, Fleur Pellerin a été nommée ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie du Numérique, auprès du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Prenant la succession d’Eric Besson, Fleur Pellerin conseillait déjà François Hollande, durant sa campagne, sur les questions numériques. « Le numérique est une terre qu'il faut nourrir avant d'espérer en récolter les fruits », expliquait-elle durant la campagne de l’actuel président. Parmi les mesures qu’elle désire faire adopter, retenons la fiscalisation des grands d’internet, tels que Facebook, Google ou Amazon.

 

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.