Quand l'open data français devient sexy...

3 050 publications interactives sont mises à disposition des internautes. Data Publica

 

Data Publica propose une visualisation interactive de plusieurs milliers de jeux de données publiques.

La société Data Publica vient de mettre en ligne plus de 3 000 publications de jeux de données sous forme de cartes, histogrammes, courbes et tableaux. Ces 3050 présentations couvrent des domaines aussi divers que l'économie, la démographie, le tourisme ou la culture. On peut ainsi découvrir les statistiques relatives aux impôts sur le revenu présentées d'une façon bien plus attractive que les traditionnels tableaux rébarbatifs. Chaque jeu de données fait l'objet d'une description formelle (éditeur, licence, mots-clé, etc) et d'outils d'interprétation : frise chronologique interactive, personnalisation des recherches...


A ce jour, les publications mises en ligne représentent 21 % de l'ensemble du catalogue de données publiques de Data Publica qui compte 14 251 jeux de données. "Il ne s'agit que d'une étape, l'objectif étant de procéder à la mise en visualisation de la quasi totalité du répertoire de données" précise Christian Frisch, directeur technique de Data Publica.


Créée en juillet 2011, Data Publica est devenue l'un des acteurs les plus en vue de l'open data en France. La société a développé une série de services autour de l'exploitation des données publiques : construction de jeux de données, extraction de données, transformation de données brutes en données structurées, création d'outils de visualisation...

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.