La CIA recherche un bibliothécaire. Salaire proposé : 100 000 euros par an

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    Le candidat retenu travaillera au sein d'une bibliothèque contenant 125 000 ouvrages abonnée à près de 1 700 périodiques. Elle est uniquement ouverte au personnel de la CIA. (Helgi Halldórsson/Freddi via VisualHunt / CC BY-SA)
  • L'annonce vise à recruter les différents professionnels composant l'équipe de la bibliothèque de la CIA. Il est toujours possible de postuler. 

    "Nous vous demandons de faire preuve de discrétion et d'un bon jugement dans la divulgation de votre intérêt pour un poste au sein de l'Agence". Tel est l'avertissement adressé aux candidats susceptibles de postuler à un job de bibliothécaire au sein de l'Agence Centrale du Renseignement américain (CIA), dont l'annonce est actuellement en ligne. Celle-ci leur conseille en effet de ne pas évoquer leur candidature auprès de leur famille ou de leurs amis car "leur intérêt pour cette information pourrait n'être ni anodin ni compatible avec votre propre intérêt".

    La compensation à ces contraintes semble néanmoins alléchante, puisque le salaire proposé est compris entre 50 864 et 118 069 dollars (entre 46 379 et 107 579 euros) par an. De quoi faire rêver les bibliothécaires français, qui ne pourront postuler à moins d'avoir la nationalité américaine (et être prêts à s'installer à Washington DC).

    Détecteur de mensonge

    Les candidats, qui doivent disposer au minimum d'un master en bibliothéconomie ou en sciences de l'information, devront réussir un examen médical et psychologie approfondis et se soumettre à un détecteur de mensonge. La maîtrise d'une langue non latine (arabe, chinois, farsi ou russe) est vivement souhaitée, ainsi que des compétences en communication. Le sens critique et les capacités d'analyse seront également fortement appréciés. Enfin, notez que les candidats ne doivent pas avoir consommé de drogues illicites au cours des douze derniers mois et que ce point sera "soigneusement" étudié lors des tests médicaux.  De quoi dissuader bon nombre de candidats...

     

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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