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Bibliothèques Universitaires : l’heure est venue de transformer votre modèle

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    BU
    Nous accompagnons aujourd'hui plus de dix grandes écoles sur leur système d'information documentaire. Nous venons par ailleurs de mettre récemment en production le nouveau système des Bibliothèques Universitaires de Compiègne.
  • La fin du marché du “SGBm – Système de Gestion de Bibliothèque mutualisé” initié par l’ABES ouvre de nouvelles portes aux Bibliothèques Universitaires qui peuvent désormais faire leurs propres choix technologiques. Syracuse peut-il être un choix judicieux et “made in france” pour elles ? La vision d’Eric Délot, Directeur Général d’Alfeo by Archimed.

    Quelles relations avez-vous noué avec l’Enseignement Supérieur ? 

    Le milieu universitaire a joué un rôle très important dans la croissance de notre société. Au milieu des années 2000, nous avons notamment mis en place le portail de l'ABES et les applications STAR qui permettaient le référencement des thèses des universités et APE (pour Accès aux Périodiques Electroniques) qui visait déjà à l'époque à proposer des solutions collaboratives mutualisées aux universités pour référencer leurs ressources électroniques en ligne. La loi d'autonomie des Universités du gouvernement Sarkozy a eu alors un effet induit assez fort sur les moyens de financement des BU et SCD. Là où ils disposaient au préalable de budgets fléchés par le Ministère de l'Enseignement Supérieur, ils ont dû, comme leurs homologues des bibliothèques publiques, aller défendre leurs besoins budgétaires auprès de leur tutelle locale et mécaniquement ce changement a ralenti leur informatisation. L'accord cadre SGBm nous donnait l'espoir de pouvoir retrouver une dynamique sur ce marché. 

    Le fait que Syracuse ne fut malheureusement pas intégré au dialogue compétitif de l’accord-cadre SGBm ne vous a-t-il pas fait perdre de vue les besoins de ces établissements ?

    Bien au contraire. Nous avons pu bénéficier d'un marché très actif du côté des grandes écoles. Les accréditations internationales, très importantes pour elles, ont joué un rôle majeur pour nous. Pour les obtenir, il était indispensable que ces établissements disposent d'une solution de type "bibliothèque numérique". L'EM Lyon Business School nous a permis de constituer une très belle vitrine de notre savoir-faire. Nous accompagnons aujourd'hui plus de dix grandes écoles sur leur système d'information documentaire. Nous venons par ailleurs de mettre récemment en production le nouveau système des Bibliothèques Universitaires de Compiègne, qui permet à Syracuse de prendre pied dans les universités.
     
    Au-delà des grandes écoles de commerce, nous menons également les projets de renouvellement de système d'information documentaire de grandes écoles publiques comme l'Ecole Nationale de la Magistrature ou encore un établissement dont je ne peux citer le nom car celui-ci va changer très prochainement suite à une décision de notre président.

    Quelles sont les spécificités de l'informatisation des BU et comment Syracuse y répond ?

    Dans le cadre de projet universitaire, l'interconnexion avec le système d'information de chaque établissement est éminemment important. L'interopérabilité de Syracuse nous permet de nous interfacer avec les annuaires apprenants et "personnels référents" des universités. Nous pouvons également nous interfacer avec le système de gestion financière pour faciliter le flux des données liées aux acquisitions. Une articulation forte avec le SUDOC est par ailleurs nécessaire. Les BU veulent s'assurer de notre capacité à suivre les évolutions apportées par l'ABES au système national.
     
    Les ressources électroniques étant omniprésentes en BU, nous proposons une solution capable de faciliter au mieux leur utilisation par les publics cibles (étudiants, chercheurs, etc.), mais aussi d’en suivre la gestion. Ainsi, outre des interfaces possibles avec des bases de connaissances internationales reconnues (SFX d'Ex-Libris ou FTF d'Ebsco), nous pouvons nous interfacer avec des référentiels plus nationaux, comme le réseau Mir@abel. L'articulation entre collections papiers et électroniques est également un point clé de ces projets. La capacité native de Syracuse à gérer tout type de ressources électroniques directement au sein de la base documentaire est un atout fort pour nous sur ce sujet.
     
    Bien évidemment, un SCD reste également une bibliothèque et Syracuse lui amène ici une solution tout-en-un pour gérer ses collections et usagers au quotidien. Nous gérons nativement les consortia à différents niveaux, ce qui permet aux établissements de mutualiser leur investissement tout en permettant à chaque partenaire du réseau de disposer de l'autonomie souhaitée. 
     
    Syracuse procure, par ailleurs, aux professionnels les outils de médiation leur permettant d'adapter leurs offres de services aux publics touchés. Rien de commun, en effet, entre les besoins d'un étudiant en premier cycle et un doctorant ! Or, sur ce point, les portails des BU sont plutôt à la traîne. Syracuse permet, selon le profil et/ou cursus de l'étudiant, de lui recommander les contenus qui vont l'aider dans la réussite de ses études. La solution permet également de mettre en œuvre une vraie collaboration avec les enseignants et chercheurs  qui peuvent directement depuis le portail proposer le référencement de leurs publications, cours ou toutes autres ressources utiles à la communauté. Enfin, nativement multilingue, Syracuse facilite la vie des étudiants internationaux présents sur le campus.

    C’est donc tout un modèle à transformer ?

    A l'heure du cloud souverain ou de l'achat responsable, Syracuse est une solution éditée et proposée par une société 100% française et qui développe toute sa politique de R&D en France. Notre ambition : aider les BU à évoluer du modèle "SIGB/Outil de découverte" vers celui du "Learning Hub".
     

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