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20 % des Français déclarent "lire" des audiolivres

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    Le livre audio est "une expérience différente de la lecture traditionnelle" selon les utilisateurs (Pixabay / Skitterphoto)
  • Les livres audio séduisent de plus en plus de lecteurs sans néanmoins menacer les ouvrages papier traditionnels. Mais l'essor des audiolivres reste à ce jour entravé par une offre éditoriale modeste.

    Sur CD ou sur les plateformes, les audiolivres séduisent de plus en plus de lecteurs. Ils sont désormais 20 % à écouter des livres audio plus ou moins régulièrement. Selon une enquête réalisée par la start up Gleeph spécialisée dans la recommandation de livres, cet engouement s'explique par plusieurs facteurs : "c’est d'abord une expérience différente de la lecture traditionnelle ou même numérique. Les audiolivres offrent la possibilité de lire en
    se déplaçant (pour 69% des répondants), ou de faire autre chose en même temps comme ses tâches ménagères."

    La qualité de la voix et de l'enregistrement est également un critère d'achat. "Les lecteurs de livres audios ont tendance, si le résumé du livre leur plaît, à écouter un extrait de l’enregistrement avant de passer ou non à l’achat de ce dernier" expliquent les auteurs de l'étude.

    Le papier fait de la résistance

    Pour autant, le livre papier traditionnel a encore de beaux jours devant lui. 67% des personnes interrogées le préfèrent aux différents avatars numériques. Étonnamment, les jeunes de 18 à 34 ans sont 73,6 % à privilégier le papier aux alternatives audios ou numériques contre 52 % des adultes âgés de 36 à 45 ans.

    Autre écueil à l'essor de l'audiolivre, l’offre demeure assez réduite comparée à celle des livres papier. A ce jour, la production éditoriale au format papier est encore loin d'être disponible au format audio. Selon l'enquête Gleeph, 36% des non-lecteurs de livres audios estiment qu’ils pourraient se laisser tenter par les audiolivres et changer d’avis à leur sujet.

    Etude réalisée auprès de plus de 600 utilisateurs Gleeph au mois de juin 2022.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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