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Mieux former : un nouveau référentiel de compétences pour les bibliothèques

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    Ce référentiel a fait l'objet d'une co-construction depuis 2021 avec de nombreux partenaires. (Freepik)
  • A l’occasion des deuxièmes Assises de la formation en bibliothèque territoriale, le ministère de la Culture a diffusé un nouvel outil pour la formation des professionnels des bibliothèques. Un référentiel de compétences co-construit et modulable.

    En 2018, l’État lançait le Plan Bibliothèques. Basé sur le rapport d’Erik Orsenna et Noël Corbin, ce plan s’articule autour de trois enjeux majeurs : “ouvrir plus”, “offrir plus” et “mieux former”. Ce dernier volet dispose désormais d’un nouvel outil : le référentiel national de compétences

    Lire aussi : Dossier : Coconstruire la bibliothèque de demain

    A l’occasion des deuxièmes Assises de la formation en bibliothèque territoriale, le ministère de la Culture à dévoilé le 15 novembre dernier, un référentiel à destination des professionnels des bibliothèques, des élus ou encore des services des ressources humaines, des acteurs de la formation, des associations… 

    Il vise à décrire les compétences nécessaires à l’échelle d’une équipe ou d’un réseau. « Un agent ne peut donc réunir l’ensemble des compétences listées. Par ailleurs, il comprend des compétences relevant de différentes catégories (C, B, A et A+) et sera donc à adapter selon les fonctions et statuts des personnels », détaille le référentiel.

    Un référentiel de compétences à adapter et à faire évoluer

    Cet outil met en avant neuf grands domaines : « Enjeux transversaux contemporains », « Pilotage stratégique et connaissance de l’environnement territorial », « Administratif », « Management, développement de projets et de services », « Patrimoine écrit iconographique et audiovisuel », « Lieux et espaces », « Ressources documentaires », « Médiation et action culturelle » et « Public, partenaires et communication ».

    Lire aussi : 3 axes pour transformer et améliorer les bibliothèques

    De nombreux sous-domaines viennent préciser ces grands axes en définissant les compétences de base mais aussi les évolutions et développements possibles. 
    Le ministère de la Culture insiste sur l’aspect co-constructif et modulable de ce référentiel. 

    Cette première version, imaginée avec le concours d’une vingtaine d’organisations (fédérations, associations, ministères…), est soumise à l’usage et l’appropriation des professionnels concernés. Une seconde version prendra en compte les retours d’expérience. Une enquête a d’ailleurs été ouverte à cet effet. 

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