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Nous avons préparé ce 12e Rapport annuel sur la gouvernance de l’information numérique après deux mois d’enquête auprès de près de 300 organisations publiques, privées et d’associations (notamment des ONG). Pour construire la version 2023 de ce baromètre, nous nous sommes interrogés sur l’impact possible, sur les investissements numériques, du contexte national et international plutôt anxiogène du fait de la guerre en Ukraine, des crises climatique et énergétique, des cyberattaques, etc.
52 % d’optimistes
À la lecture des résultats, nous confirmons que les organisations n’ont pas freiné leurs investissements dans le domaine numérique en 2023, et ce tous secteurs confondus ; ainsi pour 40 % des répondants, le montant des investissements est « stable », voire « en hausse » pour 12 %, soit un total de 52 % d’optimistes.
Des résultats à modérer toutefois, car il semble que les incertitudes sont élevées pour plus d’un répondant sur trois (32 % exactement disent « je ne sais pas »), et que le contexte peut avoir un effet négatif pour certains (16 % des répondants déclarent que « oui, les investissements sont en baisse »).
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Par ailleurs, rappelons que dans certains secteurs, notamment le secteur public, les programmes d’investissement sont instruits et planifiés environ un an à l’avance. Il faut donc être prudent, car l’année 2024 pourrait se révéler plus délicate que 2023.
Équilibre entre gestion des données et des documents
La composition du périmètre que couvrent dorénavant les programmes de gouvernance de l’information (GI) est l’une des évolutions majeures que nous mesurons cette année. Ainsi, en 2023, les données font jeu égal, voire prennent le pas sur les documents.
Nous avons surveillé la courbe d’ambition de la GI depuis le début de l’enquête (rappelons que les premiers programmes étaient très teintés « documentaire »), et nous avons mesuré d’année en année leur ouverture aux data. Cette évolution s’est concrétisée évidemment en 2018 lors de l’entrée en vigueur du RGPD, pour aboutir cette année à un réel équilibre entre la gestion des données et celle des documents.
Ainsi, à la question « la gestion des données est-elle entrée dans le champ de la gouvernance de l’information au sein de votre organisation ? », 40 % répondent « oui c’est inclus », et 36 % « oui de manière partielle notamment pour des données techniques, issues d’applications métiers ou entrant dans le champ du RGPD », soit un total de 76 %.
