Sciences Po lance sa bibliothèque numérique

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    Sciences Po lance sa bibliothèque numérique
    Des documents électoraux numérisés et mis à disposition des chercheurs (Sciences Po)
  • Plus de 860 000 documents sont mis à disposition des étudiants, des chercheurs mais aussi du grand public (sous conditions).

    Après un chantier de deux années, la bibliothèque numérique de Sciences Po est désormais en ligne. Au menu : 4 500 dossiers de presse couvrant la période 1945-1981, les archives de l'Ecole libre de sciences politiques, des documents électoraux (législatives, présidentielles et européennes), des livres et revues des XIXème et XXème siècles, des cartes, des thèses, des mémoires...

    L'accès à cette bibliothèque numérique est bien entendu ouvert aux étudiants et aux chercheurs mais aussi aux personnes extérieures à Sciences Po. Ces dernières devront cependant remplir un formulaire pour accéder à certains documents sous droit.

    Numérisation en couleur

    Les documents ont numérisés en couleur en 300 ou 600 DPI et sont disponibles en deux formats : PDF et Jpeg. "Les données de la bibliothèque numérique de Sciences Po sont interopérables dans le cadre du protocole OAI-PMH" précise l'institution. 

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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