agents de surveillance et logiciels de veille

 

apporte une valeur ajoutée considérable pour extraire l’information pertinente. Quant aux agents de surveillance gratuits, malgré leurs limites, ils permettent un premier niveau de collecte d’informations.

bruno texier
archimag - juin 2008
Les logiciels de veille Intelligence économique.  ">i professionnels améliorent constamment leurs performances. La catégorisation de données (clusteringi) Thèmes très porteurs, la surveillance de l’image et l’analyse de laréputation ont reçu un traitement tout particulier lors de l’édition 2008 du salon i-Expo. Les marques, mais aussi les personnalités, confient de plus en plus leur e-réputation à des cabinets spécialisés ou à des veilleurs aguerris. L’exemple vient d’en haut, puisque la présidence de la République a confirmé, au mois de mars dernier, la création d’un poste de veilleur confiée à Nicolas Princen. Celui-ci sera chargé de détecter les propos plus ou moins malveillants circulant sur Nicolas Sarkozy. Peut-être, M. Princen fera-t-il usage d’un logiciel de veille professionnel ou bien s’appuiera-t-il sur des outils gratuits de surveillance de sites et de blogs. Dans tous les cas, le premier veilleur de France aura le choix entre de nombreuses solutions proposées par les éditeurs. Il pourra éventuellement s’inspirer du tableau ci-contre pour affiner son choix…
Ce tableau recense près de dix logiciels professionnels et prend le parti de ne pas évoquer les agents de surveillance gratuits : ces derniers sont tout de même mentionnés dans un encadré particulier, car ils présentent un intérêt certain, en particulier pour les organisations qui ne sont pas en mesure de consacrer un budget important à leur dispositif de veille.
 
paramétrage
 

Il convient de rappeler que les solutions de veille doivent être paramétrées avant toute utilisation. Cette opération se fait avec l’aide de l’éditeur ou de l’intégrateur. Ils dispensent des formations et des conseils que les utilisateurs suivent pour tirer le profit maximum de leur logiciel. Mais l’utilisateur doit savoir faire entendre sa voix en matière d’ergonomie et de sourcing. C’est à lui de définir les sources utiles dans le cadre de sa mission et de son organisation. Il arrive en effet que certains utilisateurs finaux se fassent dépasser par les informaticiens, qui raisonnent plus en informaticiens qu’en veilleurs. Résultat : une très belle usine à gaz qui ravit les techniciens, mais qui laisse les professionnels de l’infodoc sur leur faim.
Autre critère mis en avant dans ce tableau, les connecteurs. Ils permettent de relier la solution de veille à des bases de données internes ou externes : Thomson Isi, Factiva, Lexisnexis, Pressindex… Mieux vaut demander au préalable si le coût de cette connexion est inclus dans le prix annoncé par l’éditeur. Et là aussi, l’utilisateur doit garder la main sur le choix des bases de données plutôt que de se voir imposer des sources sans intérêt.
 
agents de surveillance gratuits

A côté des solutions professionnelles payantes, il existe de nombreuses applications gratuites capables d'effectuer un premier niveau de collecte d'informations.
lire le Favoris consacré aux agents de veille gratuits.

 
 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.