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« les freins à l'aménagement numérique du territoire sont culturels »

Serge Pilicier DR

 

L’aménagement numérique du territoire constitue un enjeu majeur, bien au-delà de la généralisation du haut-débit. Archimag a rencontré l’un des acteurs les plus innovants, Serge Pilicer, fondateur et organisateur de Ruralitic, université d’été pour les territoires qui souffle cette année sa cinquième bougie.

Quel sens donnez-vous à la notion d’aménagement numérique du territoire?

La toute première chose concernant l’aménagement numérique du territoire est le nécessaire respect du triptyque citoyen-entreprise-collectivité. On a en effet trop longtemps eu tendance à réfléchir l’aménagement numérique territorial de façon cloisonnée. Percevoir les différents composants du phénomène de manière isolée, sans les mettre en perspective est une erreur. Il est indispensable d’en avoir un abord systémique, une vision globale, y compris géographiquement parlant : les moyens de transport physique font fi des frontières régionales ou nationales,...

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.