Vos sentiments mis à nu !

Les chanteurs donneront de la voix, les télénautes, leurs opinions! Visual Dichotomy

 

A l’occasion de l’Eurovision, France Télévisions et IBM s’associent pour analyser les opinions des téléspectateurs.

La mesure des sentiments, ça existe ! Le 26 mai 2012, France 3 diffuse la finale de la 57ème édition du concours de l’Eurovision. Rassemblant 42 pays, le concours comptabilise plus de 100  millions de téléspectateurs à travers le monde, et près de 9 millions de votes. L’Eurovision génère un taux de conversations imbattable sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et les autres s'apprêtent à devenir jury artistique !

Ainsi, grâce à des technologies analytiques et de traitement du langage naturel, IBM et France Télévisions évalueront les opinions émises sur la toile. Sur Twitter, les personnes souhaitant réagir sur le concours de l’Eurovision devront mentionner le hashtag « #eurofrancetv ». L’application « Europics », quant à elle, affichera les photos des « télénautes » émises via Twitter.

Nouvelle forme d’étude sur le marché, cette analyse permettra aux organisateurs de l’Eurovision de recueillir des opinions mondiales. Il n'y a plus qu'à espérer que la teneur des commentaires publiés sur la Toile reste correcte.

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.