L'INA collecte le patrimoine audiovisuel des Français

Les films amateur des Français bientôt consultables sur ina.fr INA

 

Les archives sélectionnées seront consultables sur le site de l'INA.

L'Institut National de l'Audiovisuel a lancé le coup d'envoi d'une grande collecte de films amateur réalisés par les Français. Baptisé Mémoires partagées, ce programme vise à dénicher des trésors audiovisuels de tous types : fêtes populaires, célébrations historiques (Libération, évènements politiques...), mutation des villes et des campagnes... Cet appel à contribution s'adresse aux particuliers, aux associations et aux entreprises. Dans un premier temps, il sera limité à la région Aquitaine.

L'INA a mis en place une double procédure de collecte : les documents bruts (films super 8, cassettes VHS) peuvent être envoyés auprès du spécialiste Forever qui procédera à leur numérisation avec une réduction de 30 % sur le prix habituel de la prestation ; quant aux fichiers numériques, ils peuvent être directement déposés sur une page dédiée de la plateforme Dailymotion.

La sélection des vidéos sera réalisée par les équipes de l'INA selon des critères établis par l'historien Jean-Noël Jeanneney. Les documents les plus intéressants seront alors considérés comme faisant "partie intégrante du patrimoine audiovisuel français" et seront consultables sur le site de l'INA ainsi que sur Dailymotion.

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.