La BNU de Strasbourg et la BNF s’associent pour créer Numistral

La plateforme Numistral sera accessible dès le 15 septembre 2013. DR

 

La Bibliothèque nationale de France (BNF) vient de signer un partenariat avec la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU) afin de l'aider à se doter elle aussi d’une bibliothèque numérique, Numistral, dont l’ouverture est prévue pour septembre 2013.

Numériser près de 600 000 pages est l’incroyable objectif de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU) afin d’ouvrir sa future bibliothèque numérique, Numistral, en septembre 2013. Un défi qu’elle n’aurait pu relever sans le soutien de la Bibliothèque nationale de France (BNF), avec laquelle un partenariat vient d’être signé.

Cet accord prévoit que la BNF mette en place, pour la BNU, une infrastructure complète de bibliothèque numérique à partir des outils développés pour Gallica (la bibliothèque numérique de la BNF) afin que celle-ci puisse ensuite diffuser l’ensemble de ses collections numérisées sur une plateforme autonome. Les documents mis en ligne seront, à terme, également visibles sur Gallica, mais aussi sur les portails TEL (The European Library) et Europeana.

Lors de son ouverture, la plateforme Numistral disposera d’un corpus de 60 000 documents (600 000 pages) rassemblant plus de 40 000 images d’Alsace (photographies, estampes, dessins ou cartes postales), près de 3 000 cartes et plans de la région, ainsi que 5 000 pièces de monnaie et médailles anciennes, tous issus de ses collections. La numérisation se poursuivra ensuite afin d’étoffer ce fonds en continu, lequel sera diffusé sous licence ouverte.

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle offre de service de la BNF baptisée "Gallica Marque Blanche", permettant de créer des bibliothèques numériques disposant des mêmes fonctionnalités techniques de Gallica, mais personnalisées et adaptées au partenaire signataire. Un service que la BNF souhaite développer en France et à l’étranger.

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.