Travail hybride : 63 % des salariés anticipent un usage régulier de l’IA générative d’ici 2 ans

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    Le télétravail est d’abord perçu comme un dispositif de continuité d’activité (61%), il favorise l’autonomie des équipes (51%) et devient maintenant clairement un facteur d’attractivité de l’entreprise (42% en progression de 9%). (freepik/peshkovagalina)
  • Le nouvel Observatoire du travail hybride & augmenté d’Arctus révèle que la démocratisation de l’intelligence artificielle générative transforme les usages des salariés en travail hybride. Pourtant, si l'IA générative est déjà largement utilisée, elle est encore peu déployée dans les organisations.

    En transformant les usages des professionnels, l'essor de l'intelligence artificielle générative (IAG) bouleverse le travail hybride. Alors que près d’un salarié sur deux pratique désormais le télétravail 1 à 2 jours par semaine, 63 % des salariés anticipent un usage régulier de l'IAG d'ici 2 ans. C'est ce que révèle l’Observatoire du travail hybride & augmenté de la société de conseil en transformation numérique Arctus, qui indique d'ailleurs que 38 % des salariés envisagent d’utiliser quotidiennement l’IAG pour plusieurs tâches.

    L'IA générative est encore peu déployée dans les entreprises, mais utilisée massivement par les salariés

    Malgré la révolution annoncée de l'IA générative, l'Observatoire d'Arctus indique que les entreprises sont encore peu nombreuses à l'avoir déployées en interne. On ne la trouve pour le moment qu'au sein de 12 à 33 % des entreprises, selon les utilisations. Les moteurs de recherche se trouvent en tête des différents outils utilisés ou en cours de déploiement (33 %), ex æquo avec les outils de traduction, devant les outils de génération de texte (23 %), d'images (15 %) et de vidéos (12 %).

    Paradoxalement, 70 % des salariés déclarent pourtant faire usage de l'intelligence artificielle générative. Selon l'Observatoire d'Arctus, “c'est la preuve que les usages se déploient en dehors des interfaces fournies par l'entreprise”. La recherche d'information est le premier motif de recours à l'IAG (37 %), suivie par la transformation de contenus (33 %) et l'assistance à la création (26 %).

    Déploiement de l'IA générative : la DSI aux manettes

    Cette étude révèle également que 66 % des entreprises ont déjà mis en avant le sujet de l’IAG via leur différents pôles. Parmi ceux prétendant vouloir piloter son déploiement, le DSI se place en première position (16 %), devant la direction de l'innovation/ R&D (14 %) et la direction de la transformation digitale (14 %). L’enquête avance que “la dimension technique” de ce sujet confère au DSI “une place essentielle” dans le classement. 

    A ce jour, un peu plus d'une entreprise sur deux (52 %) a mis en place des actions de sensibilisation aux usages de l’IAG. En la matière, Arctus affirme que ce sont “les modalités de sensibilisation les plus faciles à mettre en place qui sont les plus déployées” : 23 % des actions passent par les webinaires et les présentations, 19 % par la documentation, et 17 % par les formations à distance. 
     

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.