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Adagio pour les bibliothécaires d’orchestre

L’Orchestre National du Capitole de Toulouse en répétition sous la direction de Tugan Sokhiev. Patrice Nin

 

Ils préparent les partitions et sont associés de près à la vie des orchestres. Ils sont moins d’une centaine en France, mais sont intarissables sur « un métier qui ne supporte pas l’à-peu-près ». Rencontre avec les bibliothécaires d’orchestre, « musicothécaires » et « partothécaires ».

On ne les voit jamais et ils sont totalement inconnus du public. Ils travaillent dans l’ombre, loin des projecteurs et des applaudissements. Les bibliothécaires d’orchestre sont pourtant un rouage essentiel à la bonne marche des formations musicales. Ils veillent à ce qu’aucune fausse note ne vienne perturber le concert. Leurs fonctions sont multiples : acquisition et préparation des partitions, report des coups d’archet, recherche documentaire, suivi des budgets, reliure des documents si nécessaire…

Il (et elles) sont peu nombreux(ses) : on recense moins d’une centaine de bibliothécaires d’orchestre en France. La plupart des phalanges ne compte qu’un ou deux...

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