Article réservé aux abonnés Archimag.com

Matériauthèque, chimiothèque… la bibliothèque autrement

La matériauthèque classe et communique tous types de matériaux. BT/Archimag

 

Tout le monde connaît les bibliothèques et leurs vastes collections de livres. Mais qui connaît ces autres lieux de collecte dédiés au bois, à la céramique, aux textiles, aux éléments chimiques, au sang et à l’urine. Voyage à l’intérieur de bibliothèques pas comme les autres.

Le quartier de la Bastille fut longtemps l’épicentre des métiers du meuble à Paris. Les ébénistes, les bronziers, les marqueteurs et les tapissiers y avaient élu domicile dès le Moyen Age. Aujourd’hui, il ne reste plus grand chose de cette époque et il faut pousser les portes cochères pour espérer y trouver un artisan. 

Mais le quartier est en passe de renouer avec sa tradition. Au 74 de la rue du Faubourg Saint-Antoine, une vaste cour abrite un lieu atypique et quasi unique au monde : une matériauthèque. Cet élégant local blanc et très lumineux collecte, classe et communique tous types de matériaux : de la mousse d’aluminium, du béton lumineux, des tissus...

Cet article vous intéresse? Retrouvez-le en intégralité dans le magazine Archimag !
Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.