650 000 photos en accès libre sur la base de données BALaT

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    Lithographie accessible sur la la base de données BALaT (© KIK-IRPA, Brussels (Belgique)
  • L'Institut royal du Patrimoine artistique de Bruxelles a décidé de mettre gratuitement à la portée de tous les internautes ses collections photographiques.

    Bonne nouvelle pour les amateurs d'art belge. L'Institut royal du Patrimoine artistique (IRAP) de Belgique propose désormais la totalité des photographies de sa base de données BALaT en accès libre. Sauf rares cas de ventes conditionnelles, ce sont près de 650 000 clichés qui sont aujourd'hui accessibles et téléchargeables gratuitement et en haute résolution (300 DPI dans un format A4). 

    "L’IRPA rejoint ainsi le concert des grandes institutions pionnières (British Museum à Londres, Metropolitan Museum à New York, Rijksmuseum à Amsterdam, etc.) qui ont choisi d’accorder leur priorité au libre accès pour tous aux photos du patrimoine commun" explique-t-on à Bruxelles.

    Arts plastiques, architecture, métiers d'art

    La photothèque en ligne de l'IRPA rassemble précisément 682 767 clichés qui couvre tous les aspects du patrimoine artistique belge : arts plastiques, architecture, archéologie, métiers d'art... Les plus anciennes photographies remontent au XIXème siècle et sont régulièrement enrichies par l'ajout de nouveaux clichés numérisés.

    Les collections de la base BALaT (Belgian Art Links and Tools) sont interrogeables par champs ou via "une recherche générale, plus intuitive et plus simple pour les non-spécialistes". 

    D'autres bases de données de l’IRPA (répertoires d'artistes, inventaires d'œuvres...) seront prochainement liées à ce moteur de recherche. BALaT deviendra ainsi "un grand outil contributif pour tous les historiens de l’art et un véritable carrefour d’informations sur le patrimoine belge" souligne l'Institut royal du Patrimoine artistique.

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    Commentaires (1)

    • Portrait de Hadym

      Une merveille !

      juil 20, 2016
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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