Publicité

Le 46ème congrès de l'ADBU bat son plein : voici les sujets qui agitent les bibliothèques universitaires

  • Congres_ADBU.jpg

    daniel-forsman
    Intervention de Daniel Forsman, directeur de la bibliothèque de l’université de Chalmers (Göteborg, Suède) sur le design de l'expérience utilisateur. (Twitter/ADBU_Officiel)
  • Le 46ème congrès de l'ADBU a ouvert ses portes hier à Nice. Voici un aperçu de ce qu'il s'y passe et des sujets qui agitent actuellement les bibliothèques universitaires.

    Les nouveaux services orientés usagers (User Experience ou UX) et le bilan des politiques de site de l'information scientifique et technique (IST) sont au programme du congrès annuel de l'ADBU qui se déroule actuellement au palais des congrès Acropolis de Nice, et ce jusqu'au jeudi 6 octobre. L'association des directeurs et des personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation a vu grand pour cette 46ème édition : un programme officiel bien rempli et un programme off tout aussi passionnant, riche d'interventions et d'échanges individuels. 

    Le congrès s'est ouvert hier avec l'Assemblée générale de l'association et s'est poursuivie ensuite avec les bilans d'activité de ses différentes commissions (Signalement et système d'information, évolution des métiers et des compétences, pilotage et indicateurs, pédagogie et documentation, recherche et documentation). L'occasion pour les participants d'échanger avec les pilotes et les membres des commissions sur leurs travaux.

    Le design UX au coeur des débats

    Changement d'ambiance pour ce mercredi 5 octobre, puisque l'ADBU propose aujourd'hui une journée d'étude consacrée aux méthodes de design UX en bibliothèque. Ce deuxième jour de congrès s'intéresse à la qualité des services proposés par les bibliothèques universitaires à leurs usagers et au Design UX (design de l'expérience vécue par l'utilisateur, une démarche globale associant vision stratégique et méthodes pratiques et permettant de mettre en oeuvre une véritable politique d'adaptation. De nombreux témoignages, retours d'expérience, études de cas et ateliers pratiques permettront aux participants de s'initier aux méthodes orientées UX et rythmeront cette journée qui se ponctuera par la soirée de gala du congrès au Château de Valrose, qui abrite le campus des sciences de l'université de Nice Sophia Antipolis.

    Une matinée politique

    Pour le jeudi 6 octobre, dernière journée du congrès, l'association proposera aux participants une matinée qui fera le point sur les politiques de site quant à l'information scientifique et technique (IST). Elle explorera les différentes dymaniques mises à l'oeuvre trois ans après la loi Fioraso de juillet 2013, relative à l'Enseignement supérieur et à la Recherche et s'intéressera tout particulièrement à la question de la maîtrise des coûts (abonnements, articles, etc), au défi bibliométrique face aux "multinationales de l'édition", ainsi qu'aux services et accompagnements proposés aux chercheurs. Des ateliers de mises en oeuvre et des cas concrets seront proposés aux participants en deuxième partie de journée.

    Programme off

    En parallèle de ces journées, un "programme off" d'échanges sera proposé aux participants sur le salon professionnel à travers des ateliers limités à 4 ou 5 personnes. L'idée : favoriser les échanges entre intervenants et participants mais aussi entre congressistes et exposants, autour de la démarche orientée UX. Des méthodes de travail, des techniques de connaissances des usagers et des leviers concrets de changement au quotidien seront également proposés par les membres de la commission ADBUMetiers. 

    "L’initiative est modeste et limitée, explique la commission ADBUMetiers sur le site de l'association ; nous sommes conscients de ne pouvoir toucher tous les congressistes, en raison des limites humaines et matérielles. Si une cinquantaine d’entre vous en retirent idées, énergie et contacts, notre objectif sera rempli !"

    Et que les absents se rassurent, ils peuvent suivre les débats sur Twitter, depuis chez eux, grâce au hashtag #ADBU2016.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.
    Publicité

    sponsoring_display_archimag_episode_6.gif