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Les 500 mots métiers : "se recentrer sur les fondamentaux tout en s'adaptant au monde actuel"

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    Sont en particulier visées par ce glossaire les personnes préparant des concours ; pour traiter les sujets qui leur seront proposés, il est évidemment indispensable de pouvoir définir le sens de leurs termes. (VisualHunt)
  • Rencontre avec Jean-Philippe Accart et Clotilde Vaissaire-Agard, auteurs de "Les 500 mots métiers" (Klog, 2016), glossaire spécialisé dans les domaines des archives, bibliothèques, documentation et musées.

    500-mots-metiers"Les 500 mots métiers" met le mot "métier" au pluriel : ce dictionnaire spécialisé s’adresse en effet aux étudiants et professionnels des archives, bibliothèques, documentation et musées. Des métiers où l’on est bien placé pour connaître l’importance d’un vocabulaire ! 500 entrées ont donc été retenues par les auteurs, Jean-Philippe Accart et Clotilde Vaissaire-Agard, tous deux formateurs, enseignants et consultants, et auteurs d’ouvrages dans ces domaines qui, selon eux, s’entrecroisent.

    Sont en particulier visées par ce glossaire les personnes préparant des concours ; pour traiter les sujets qui leur seront proposés, il est évidemment indispensable de pouvoir définir le sens de leurs termes. Exemples, schémas et liens à l’appui, cela va d'"abonnement" à "zone" - relative à une notice -, ou de "abbreviation" à "work", ou encore de "Abfrage Baumstruktur" à "Zwischenarchiv", puisque tous les termes sont accompagnés de leurs traductions en anglais et en allemand. Deux index rappellent ces traductions. Une bibliographie-webographie conclut l’ouvrage. A garder précieusement sur un coin du bureau.

    Rencontre avec les deux auteurs :

    D'où l'idée de « Les 500 mots métiers » est-elle venue ?

    Il n’y avait pas eu de glossaire publié sous cette forme depuis plus de dix ans et, avec les évolutions du métier, une remise à jour et une mise en perspective des termes apparaissaient utiles et nécessaires. De plus, travaillant à la croisée des métiers, la polysémie de certains mots selon le contexte métier nous avait donné envie de clarifier ces éléments. Nos métiers se complexifient : se recentrer sur les fondamentaux, leurs définitions, tout en s’adaptant au monde actuel était un défi que nous souhaitions relever.

    Comment la sélection des 500 mots s'est-elle opérée ?

    Nous avons d’abord approché les 800 mots, puis nous nous sommes recentrés sur les termes réellement liés aux métiers (et non les mots de l’internet par exemple, ou du numérique non spécifique). Nous voulions que cet ouvrage soit utile aux professionnels, aux étudiants et enseignants comme aux candidats aux concours, donc il nous fallait à la fois sélectionner les plus récents, les plus « classiques », mais aussi les plus complexes.

    La rédaction des définitions fut une expérience enrichissante : nous voulions renouveler ce qui existait déjà pour apporter en plus du sens, une contextualisation, des traductions - pour l’instant en anglais et en allemand -, voire des exemples afin d’être plus didactiques qu’un dictionnaire classique.

    Quels ont été vos étonnements au cours de ce travail ?

    Nous avions beau connaître les termes et les employer couramment, la difficulté parfois de formaliser leur sens exact, de les resituer dans un contexte métier justement de plus en plus transversal nous a à la fois étonnés et passionnés. Les « Regards croisés sur les métiers des sciences de l’information » (Klog), paru en 2014, semblent toujours et encore plus d’actualité et « Les 500 mots métiers » en sont la continuité et une autre facette. Nous espérons que ce nouvel ouvrage rencontrera pleinement son public.

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